Par Julie Cadilhac –bscnews.fr/ Lors d’une résidence à la Maison des Auteurs d’Angoulême, deux argentins, le dessinateur Lucas Varela, et le scénariste Diego Agrimbau ont imaginé six histoires courtes en suivant un fil conducteur passionnant: la représentation des troubles mentaux à travers le prisme des codes du neuvième art : les dérèglements physiques que subissent les héroïnes de ces récits se traduisent par des dérèglements des mécanismes de la bande-dessinée.

Agnosie, claustrophobie, synesthésie, aphasie, akinétopsie, prosopagnosie…autant de troubles qui s’expriment avec singularité dans des histoires utilisant le polar, la science-fiction ou même l’étrange comme cadre pour mettre en place leur « laboratoire de bd ». Coup de cœur notamment pour l’épisode « claustrophobie » qui séduira par ses audaces graphiques …