Yousuf Karsh : un très grand portraitiste à redécouvrir

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Par Florence Gopikian Yeremian – bscnews.fr/ Le Mona Bismarck American Center ouvre ses somptueux salons au photographe arménien Yousuf Karsh (1908-2002). A travers une sélection de soixante dix tirages en noir et blanc, cette exposition offre enfin un hommage posthume à l’un des virtuoses les plus discrets du 8e art !

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Bien peu de gens peuvent se vanter d’avoir pu « tirer le portrait » à Einstein, Hemingway, Dior et Kennedy. Yousuf Karsh, lui, l’a fait et il ne s’en est pas contenté : son portfolio photographique est unique au monde. Selon son assistant, Jerry Fielder, il aurait effectué plus de quinze mille séances de poses auprès de personnalités de la sphère culturelle et politique ! Acteurs, présidents, intellectuels… toutes les icones du XXe siècle sont passées derrière l’objectif de Karsh dont la modestie n’a eu d’égale que le talent. Rien pourtant ne prédestinait cet enfant d’immigrés à une telle carrière.

L’APPRENTI
Lorsqu’une partie de sa famille échappe au génocide arménien de 1915 pour se réfugier au Liban, le jeune Yousuf Karsh rêve encore de devenir physicien. Face à la pénurie ambiante, on ne lui laisse cependant pas le choix et on l’envoie au Canada auprès d’un oncle qui lui enseigne les prémices de la photographie. Le précoce apprenti part ensuite pour Boston où il complète magistralement sa formation …

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