
Philippe Séguy : les destinées individuelles dans le tourbillon de la Révolution
Par Emmanuelle De Boysson – bscnews.fr / Photos Cathy Bistour – Flammarion/ La Révolution fait rage. Stanislas Reverdin, bâtard de dix-sept ans, décide de quitter l’Orne pour devenir portraitiste à Paris et participer à la naissance du nouveau régime. Le jeune homme découvre la misère, l’injustice, la Terreur, aussi. Emprisonné aux Carmes, il rencontre un voyou, Valentin, et Joséphine de Beauharnais.
Libéré le 9 Thermidor par la chute de Robespierre, il attache sa destinée à celle de Joséphine. Lorsque Barras prend la tête du Directoire, Stanislas devient un de ses informateurs. Bals, orgies et complots se succèdent à un rythme d’enfer. Les royalistes seront écrasés par celui qui incarne une nouvelle aurore : Bonaparte. Stanislas va devenir très proche du général. Jusqu’où ira cette intimité ? Historien, rédacteur en chef à Point de vue, Philippe Séguy connaît tout sur le XVIIIe siècle. Dans ce fabuleux roman de la jeunesse et de l’ambition, il mêle avec une habilité sans faille les destinées individuelles au tourbillon de la Révolution.
Comment est né le personnage de Stanislas Reverdin ? Quel était votre projet ?
D’une lecture faite alors que je travaillais à ma thèse de doctorat, voici plus de 25 ans ! Celle des Mémoires de la reine Hortense. Elle raconte que sa mère, la future impératrice Joséphine, …