Philosophie : le bon sens et la bête féroce

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Par Sophie Sendra – bscnews.fr / La première phrase du Discours de la Méthode de René Descartes met en avant l’idée selon laquelle « Le bon sens est la chose la mieux partagée ». Cette phrase explique, en substance, que si nous avons une « méthode » pour diriger nos pensées, notre Raison, nous découvririons à coup sûr que nous possédons tous, sans exception, un « bon sens ». Jusque là, nous dit Descartes, nous ne savons pas utiliser celui-ci correctement.

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Depuis le XVIIe siècle, nous aurions pu constater une évolution de la pensée humaine, un avènement de la réflexion, un épanouissement du « bon sens ».
Les nombreux ouvrages sur l’intelligence, sur la capacité à raisonner, montrent cet engouement pour « bien savoir conduire notre pensée ». Ce foisonnement de publications en tous genres éloignerait de fait ce que l’on appelle communément la bêtise, source de tous les maux, de tous les rejets de l’autre, de toutes les ignominies. Nous savons tous ce que ces mots (maux ?) veulent dire. En sommes-nous si sûrs ? Pour le savoir, il faut regarder du côté de l’étymologie.

La Bêtise

Si étonnant que cela puisse paraître, le mot « bêtise » doit son origine au mot « biche », du latin « bestia » qui désigne à la fois un animal en général, mais aussi une « bête féroce », terrestre la plupart du temps. Le sens du mot « …

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