
PIERRE STASSE : une humanité et un sens de la fiction étonnants
Par Emmanuelle De Boysson- bscnews.fr / Photos David Ignaszwesky -) Koboy – Flammarion/Auteur d’un premier roman très remarqué, « Hôtel Argentina », Pierre Stasse aime les voyages et l’évasion. À Bangkok, Hadrien Verneuil travaille comme retoucheur de photographies pour des marques commerciales.
Un métier riche de sens dans la narration. Il part sur les traces du psychanalyste qui aurait été à l’origine du suicide de sa sœur, il y a vingt ans. Dans les méandres d’une ville tourmentée, géante, fascinante, à la fois dangereuse et sensuelle, la découverte de la vérité va lui permettre de mettre à jour des liens familiaux secrets, de retrouver la sérénité. Un roman subtil et envoûtant porté par un style puissant, sensible. Il y a chez ce jeune auteur de talent une maturité, une humanité, un sens de la fiction étonnants. Pierre Stasse ira loin.
Comment est née l’idée de ce roman ?
Pierre Stasse : Depuis mon premier roman, je me suis intéressé aux rapports conscients ou inconscients qu’entretiennent mes personnages vis-à-vis de leur passé. Par hasard, j’ai rencontré quelqu’un dont le métier est de retoucher des photographies pour des marques commerciales : la nuit qui a suivi notre rencontre, j’ai imaginé les possibilités vertigineuses que pourraient offrir les retouches photographiques dans les domaines familial ou judiciaire. La base de La nuit pacifique était née: l’application d’un pouvoir technologique aujourd’hui hyper répandu (la retouche photo) à la complexité des liens familiaux et aux secrets …