Cinéma : Johnny X est un petit bijou explosif

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Par Candice Nicolas – bscnews.fr / Un mélange explosif ! Ce petit bijou sorti de la quatrième dimension nous mène vers un trésor de trouvailles délirantes, mêlant la bande des T-Birds de Grease aux films de science-fiction ou d’horreur des années cinquante.

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Johnny X (Will Keenan) vient d’une planète très, très lointaine, et pour s’être mal conduit et avoir volé une combinaison de résurrection qui permet de prendre le contrôle des individus, il est condamné à vivre avec quelques-uns de ses amis de débauche sur Terre pour prendre mieux conscience de leurs actes. Malgré sa punition, Johnny est très à l’aise et devient alors le leader d’une bande de blousons noirs, délinquants juvéniles extraterrestres. Sa petite amie Bliss (De Anna Joy Brooks) le quitte en lui volant sa précieuse combinaison et s’amorce dès lors une course poursuite hallucinante dans le désert, lunaire et inquiétant…

La première de Johnny X a eu lieu au Cinequest Film Festival de Sans José en mars, et vient de passer au « Chinese Theatre » pour le Dance with Films Festival début juin. Ce film est un cocktail délicieux. Servi en noir et blanc, avec des costumes et décors originaux, on y chante, on y danse, on s’embrasse et on s’assassine. La concoction est vivifiante, tout y est, du diner à milk-shakes aux décapotables au capot interminable, sans oublier une musique jazzy-disco enivrante. On ne s’ennuie pas une seconde, l’intrigue prend des tours et des détours aussi emberlificotés que l’esprit de Johnny. On passe de la science-fiction à la romance, en passant par la comédie musicale et le mauvais film d’horreur. Le tout filmé en 35 mm sur la dernière Kodak !

Oui, ce film fait partie des « derniers de… ». Dernier film de Kevin McCarthy décédé en 2010, surtout connu pour L’Invasion des profanateurs de sépultures (Siegel, 1956), mais encore…

C’est aussi le dernier film fait sur Eastman Kodak Co.’s Plus-X film, que la compagnie Rochester a discontinué en 2010. Le réalisateur Paul Bunnell confie : « Nous n’avions pas du tout l’intention d’utiliser la dernier Plus-X film noir et blanc. The Artist a commencé à être tourné alors que nous finissions Johnny X, et je sais qu’ils auraient voulu utiliser Plus-X aussi, mais nous avions pris le dernier. Ils ont donc dû tourner en couleur, puis effectuer la conversion de manière numérique – et quand même gagner l’Oscar du meilleur film !

The Ghastly Love of Johnny X (Bunnell, 2012)

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