
Funambules : le premier roman envoûtant de Julia Germillon
Par Mélina Hoffmann – bscnews.fr / Julia Germillon signe ici un premier roman doté – en plus d’un titre et d’une couverture envoûtants – d’un sacré caractère ! Dans un style pudique et armée d’une plume habile, elle nous fait redécouvrir Paris sous le pas de ces personnages attachants, de ces jeunes gens révoltés en quête d’un peu de sincérité, de quiétude, même s’il ne s’agit que du confort précaire d’une illusion. Même si, aussi loin que l’on fuit, la réalité nous suit, notre passé nous rattrape, toujours. Même si nous ne sommes finalement tous que des funambules, avançant pas à peu au cœur de l’incertitude de nos vies, qui ne tiennent qu’à un fil.
Tout d’abord pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous, votre parcours, vos passions ?
Adolescente, je voulais être comédienne et j’ai d’ailleurs débuté ma carrière professionnelle dans le milieu du théâtre mais rapidement ce monde m’a déçue et puis ça ne payait pas. Je me suis naturellement tournée vers l’écriture et j’ai écrit et monté ma première pièce en 2008 à Paris, puis mon premier roman Funambules en 2009 (qui n’a été édité qu’en 2012).
Entre-temps, j’ai enchaîné différents boulots, dans la musique, l’édition… Parallèlement, j’ai animé des ateliers de théâtre et d’expression corporelle auprès d’enfants. Je suis également partie au Pérou et en Inde pour suivre cette direction. Aujourd’hui, je suis une formation pour être art-thérapeute et j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé ma voie. Et bien sûr, je continue à écrire !
Funambules marque vos premiers pas dans la littérature. Comment est née l’idée de ce roman ? Pourquoi Paris ? Pourquoi Berlin ? Entretenez-vous un rapport particulier avec ces deux villes ?
L’idée est venue toute seule. J’ai commencé à écrire et me suis retrouvé plongée dans l’univers de Funambules. Je ne réfléchis pas vraiment à ce que je vais écrire, …