Théâtre : la vengeance d’Edward Albee

par
Partagez l'article !

Par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr / Elisabeth Taylor et Richard Burton ont assuré en 1966, au cinéma, le succès mondialement durable d’une pièce écrite quelques années plus tôt par Thomas Albee. L’œuvre doit à ses qualités intrinsèques d’appartenir aux classiques du XXe siècle. Elle montre un couple usé par le mariage, une nuit d’ivresse, des apparences trompeuses, des mensonges polis.

Partagez l'article !

Et soudain, comme un coup de poing … Le texte de la présente édition a été revu par l’auteur, 43 ans après sa création, pour en aiguiser le mécanisme. Outre le réaménagement de la structure dramaturgique, les termes orduriers ou insultants ont été remis au goût du jour. La modernité est à ce prix. C’est en invoquant pareil motif stylistique que le jury du prix Pulitzer refuse de le décerner à Albée en 1962. L’écrivain se vengera de maîtresse façon, en l’obtenant par la suite à trois reprises. Ceci est la première traduction de l’édition définitive. Remarquable, elle est l’œuvre de Daniel Loayza, par ailleurs auteur des notes et de la postface.
« Qui a peur de Virginia Woolf ? », Edward Albee, Actes Sud-Papiers, 20 euros

À lire aussi

Les pelles : comment elles peuvent vous sauver

Deux romans de femmes autour de l’aléa masculin

Guillotine Sèche : le récit extraordinaire de René Belbenoit

Qui a peur de lire Virginia Woolf ?

Angelo Rinaldi : Le coupeur de têtes de gondole

Laissez votre commentaire

Il vous reste

0 article à lire

M'abonner à