Qui a peur de lire Virginia Woolf ?
Par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr / La seule chose qui étonne dans l’accueil de Virginia Woolf en Pléiade est le délai écoulé depuis sa disparition volontaire : plus de 70 ans … Comme si la noyade de l’auteure avait englouti durablement une œuvre dont, pourtant, l’importance et la signification n’ont jamais fait débat.
On acceptera par convention d’appeler romans et nouvelles les œuvres réunies en deux volumes, selon l’ordre chronologique. Convention parce que Woolf elle-même écrivait « Je crois bien que je vais inventer un nouveau nom pour mes livres, pour remplacer « roman »/…/ Mais quoi ? » Elégie peut-être, car sa forme romanesque emprunte à la poésie, aussi bien qu’à l’essai et au …