Rentrée littéraire : un bon roman dont le propos déborde son propre cadre
Par Harold Cobert – BSCNEWS.FR / Lire un premier roman est toujours émouvant. C’est un instant fragile où, à chaque page que l’on tourne,on tremble de voir le texte s’effondrer sur lui-même. Dans Elvire & Jérémy, les pages défilent à toute allure, avec la vitesse propre à notre époque. Vitesse, et non précipitation. Le récit galope,vole même, mais ne survole pas.
Pourtant, le pari initial était périlleux, le point de départ romanesque épineux. Jérémy ne sait pas encore s’il préfère les hommes ou les femmes, même s’il …