
Jacques Henric : » J’aime les gens qui refusent »
Partagez l'article !Par Marc-Emile Baronheid –bscnews.fr / L’ironie du sort ne préserve personne, surtout pas les écrivains. Jacques Henric aurait pu l’apprécier à ses dépens, si l’odyssée qu’il relate avait tourné court au sens premier du terme. Grand amoureux devant l’Eternel – on ne partage pas impunément la vie de Catherine Millet – il a […]
Par Marc-Emile Baronheid –bscnews.fr / L’ironie du sort ne préserve personne, surtout pas les écrivains. Jacques Henric aurait pu l’apprécier à ses dépens, si l’odyssée qu’il relate avait tourné court au sens premier du terme. Grand amoureux devant l’Eternel – on ne partage pas impunément la vie de Catherine Millet – il a vu un jour sa prostate entreprendre une action en divorce. Branle-bas de combat ! Opération inéluctable. Par-delà le spectre de la mort, un autre enjeu se profile : un coup de scalpel maladroit et c’est l’adieu à la virilité. Le dieu Eros lui envoie un signal fort : le chirurgien chargé d’intervenir s’appelle …Casanova.
Ce qui aurait pu n’être qu’une incursion de plus sous le tropique du cancer ou un essai sur la métaphysique du vacillement est au contraire un récit dense, tout d’érudition contenue, ouvrant de belle manière sur des enjeux …