Guillaume Bianco

Guillaume Bianco: Un hommage vibrant et farfelu aux superstitions

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Partagez l'article !Interview de Guillaume Bianco– Propos recueillis par Julie Cadilhac– PUTSCH.MEDIA/ Le secret de la mort comme unique cadeau formulé au Père Noël, est-ce un souhait que vous auriez pu faire enfant? Oui…La mort m’effraie autant qu’elle me fascine…. Enfant, je n’ai jamais pu parler de ce sujet à qui que se soit…Il était […]

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Interview de Guillaume Bianco– Propos recueillis par Julie CadilhacPUTSCH.MEDIA/ Le secret de la mort comme unique cadeau formulé au Père Noël, est-ce un souhait que vous auriez pu faire enfant? Oui…La mort m’effraie autant qu’elle me fascine…. Enfant, je n’ai jamais pu parler de ce sujet à qui que se soit…Il était donc légitime de se tourner vers le « Monsieur tout de rouge vêtu » qui sait tout…Comme Billy Brouillard , j’aurais aimé lui poser tout un tas de questions , et aborder avec lui ce thème essentiel qui touche chacun de nous.Qui est la mort? Pourquoi doit -t-on la suivre un jour? Cette question existentielle est fondamentale. Elle donne un sens propre à la vie qu’un enfant découvre au présent à chaque instant..
Lettres, extraits de journaux,pages encyclopédiques, pages de bds crayonnées…pourquoi cette variété des supports? Est-ce pour éviter l’ennui, pour suivre l’humeur du moment et ses envies, parce que vous cultivez l’art éclectique? À part quelques pieds de basilic sur ma terrasse , je ne cultive rien du tout. Je m’efforce de suivre mes envies du moment… Si j’ai envie de m’improviser poète , j’écris des vers , si l’envie me prend de dessiner un bestiaire fantaisiste , je fais des petites hachures façon gravure 19eme , et si tout cela finit par me lasser , et bien , je me remets à faire de la BD. Je suis quelqu’un d’instable , de lunatique , je passe de l’enthousiasme le plus farfelu à la tristesse la plus insondable en l’espace de 30 secondes.Je change d’avis et d’envies très souvent.Voilà ce qui explique l’aspect éclectique des livres de Billy Brouillard. À la base, je voulais faire Billy Brouillard sous forme de BD…Puis de poèmes…Puis d’illustrations…J’ai alors pensé de proposer à l’éditeur plusieurs petits livres qui formeraient un tout. Barbara Canepa , la géniale directrice éditoriale de la collection « Métamorphose » m’a suggéré de mettre toutes ces formes narratives dans un seul ouvrage.Nous sommes multiples.Billy Brouillard est le reflet exact, je crois, de ce que je suis aujourd’hui…L’important est de ne pas perdre de vue l’émotion et la narration….Tant que l’on raconte une histoire cohérente avec une émotion sincère , peu importe la forme narrative utilisée…Ce n’est qu’un « outil »…
Cette princesse à la flaque d’eau ou bien Mary Emy, la p’tite fille aux couteaux, ont des airs de poèmes hugoliens et fleurent bon peut-être aussi les ballades de Brassens que vous affectionnez tant…diriez-vous que vous êtes un BD-poète? Au risque de paraître prétentieux , je pense être effectivement un poète…Non pas que je maîtrise l’art de la poésie , loin de moi cette idée! Mais simplement que ma manière de penser et d’interagir avec l’autre et de raconter des choses , est toujours empreinte de nostalgie, de romantisme, de contemplation ; et donc de poésie. En revanche je ne crois pas être un dessinateur de BD… Je n’en ai ni la mentalité , ni les moyens ou les capacités…La poésie avant d’être un art , est un état d’esprit. Je ne l’ai pas choisi , je suis comme ça… C’est vachement bien pour draguer les filles.
Vous semblez affectionner les mots étranges et compliqués…est-ce un goût qui est né dans les choux ou sous les Billy Brouillardtilleuls de la promenade? Votre question est bien étrange…Je n’affectionne pas particulièrement les mots compliqués. Et puis , qu’est ce qu’un mot compliqué? J’aime les mots qui ont un son mélodieux , j’aime les mots qui ont une belle étymologie , j’aime les mots qui racontent une histoire… L’un de mes préférés actuellement est :  » amphitryon » , qui en plus d’être le nom d’un personnage mythologique fameux , signifie également un  » hôte généreux »…
Se mêlent sans cesse poésie et un humour tout en retenue, pudique pourrait-on dire…est-ce pour reproduire l’imaginaire enfantin? Supposition que je rattache aussi à cette jolie dédicace pour votre compagne à la fin du livre? Je n’ai pas bien analysé tout ça…Il est vrai que , derrière les apparences , je suis profondément pudique. De la même manière que trop de couleurs aveuglent , je fais du bruit et des grands gestes pour me cacher…Je n’ai pas cherché à retranscrire un univers enfantin. J’ai simplement essayé d’être le plus vrai et sincère possible.Je pense que l’enfant qui dort au fond de moi n’est pas mort , et qu’il se réveille chaque jour un peu plus…Quant à la dédicace à ma compagne à la fin du livre , je la lui devais bien. Elle m’a aidé à accoucher de ce livre et à me révéler à moi même…Je ne l’en remercierai jamais assez pour ça…
Inventer des mots pour désigner des êtres plus ou monstrueux ( ex: les vermicolles dont les oeufs infusés éloignent les cauchemars, les coléopandres, etc…), c’est l’héritage du garnement rêveur que vous étiez? Vous avez grandi à la campagne provençale…cela justifie-t-il votre imagination, bucolique? Je ne sais pas. J’ai effectivement grandi à la campagne.En Provence. Aujourd’hui , je crois pouvoir affirmer que ce sont les plus belles années de ma vie. Avec le recul , je me rends compte que ce que certains citadins hautains et frustrés considèreraient comme une « tare » , est en fait un atout et peut-être même une aubaine. Je me sens profondément païen…Au sens étymologique du terme. Je suis « de la terre ». J’ai grandi dans les figuiers , les abricotiers , je n’ai jamais mangé une cerise ailleurs que perché bien haut dans mes cerisiers , à l’abri du regard des autres , tel le Baron d’Italo Calvino , tout en contemplant l’horizon printanier.Je regardais ma grand mère tuer les poules avec son gros couteau « opinel » rouillé , puis prenais un cours d’anatomie avec mon père qui dépeçait les lapins en fumant sa vieille pipe en bois…Tout cela n’avait rien de glauque ou d’effrayant…C’était normal et ne m’a jamais choqué outre mesure. Ce genre d’expériences sont des bases solides , profondément ancrées en nous , cela rend humble face à la vie et enseigne des choses fondamentales à l’ enfant que j’étais alors… J’ai appris le goût des choses ainsi. Les « vermicolles » et autres bestioles qui peuplent les pages de mes livres ne sont , certainement que la résultante de tout ce petit imaginaire qui foisonnait en moi , durant les longs , très longs après midi de solitude que je vivais alors du haut de mes sept ans…
D’où vous est né l’idée de ce bestiaire?
Les bestiaires fantaisistes sont fascinants…Ils titillent le fantasme et l’imaginaire de celui qui les lit. Il n’en disent jamais trop , mais juste assez pour vous laisser imaginer le reste…
D’une fâcheuse tendance juvénile à épouvanter votre petite soeur? Quelle épouvantable épreuve vous rappelez-vous lui avoir fait subir? Comme dans le don de « trouble vue » , j’ai failli , bien malgré moi tuer ma petite soeur en lui faisant perdre connaissance. Durant de longues , trop longues secondes, je l’ai cru morte. J’ai alors réalisé la fragilité de la vie, ainsi que sa préciosité.
Vos délirantes élucubrations illustratives cherchent cependant à sensibiliser sur des sujets qui vous tiennent à coeur? l’écologie, la parité homme-femme, le ridicule des superstitions etc..? Je ne crois pas être écologiste dans le sens ou je ne trie plus mes déchets , je mets de la soude dans mes canalisations lorsqu’elles sont bouchées , et me comporte comme un gros égoïste d’occidental qui a perdu ses repères…Paradoxalement , je suis , comme je l’ai dit plus haut , très lié à la terre.Je crois que notre civilisation est malade , et vouée inéluctablement à disparaître ….Nous sommes l’unique espèce animale qui transforme son milieu au lieu de s’y adapter.Nous sommes cancérigènes à l’écosystème et finirons bien par nous auto éradiquer tôt ou tard. Je n’ai pas de solution à ce problème et en souffre assez… Je ne crois pas à la parité « homme-femme » , dans le sens , où les hommes et les femmes sont différents.Par ailleurs , je déteste cette société machiste , où les droits des femmes sont bafoués depuis des siècles , autant que je déteste ces chiennes de garde écervelées qui voudraient émasculer tous ceux qui pissent debout.Quant aux superstitions , je suis bien loin de les trouver ridicules. Elles sont au contraire pleines de sens et de vérités .Bien plus pertinentes et fondées que toutes ces religions idiotes qui polluent l’esprit des crédules de par le monde.Ne voyez , dans mon livre qu’un vibrant hommage pudique et un peu farfelu à leur égard.
Uniquement des pages 13 dans ce livre….porte-bonheur? Tout dépend de votre point de vue et de vos croyances. Le chiffre 13 est un chiffre magique. L’inquisition en a fait , jadis , le chiffre du diable. Car son fondement est païen.De même qu’elle a fait du trident de Poséidon celui du malin… Le chiffre 13 représente, dans Billy Brouillard le monde du rêve, le chant de tous les possibles.Et c’est en ça qu’il est magique…Lorsque Billy Brouillard s’évade dans ses fantasmes durant cette folle nuit où il part à la recherche de son chat Tarzan , toutes les pages sont numérotées avec ce chiffre. Lorsqu’il revient à la réalité des adultes , la numérotation des pages du livre redevient « normale »…
Recommandez-vous l’exercice quotidien du jeu du pied de force? avez-vous fait breveté le tricot super capuche? Avez-vous des enfants, Leur enseignez-vous ce goût de la fantaisie et du burlesque? Le jeu du pied de force est recommandé pour tous les grand-frères (qui auraient une petite soeur) qui s’ennuient et qui souhaiteraient exercer leur dictat sur plus petits qu’eux…Par ailleurs , il s’avère très saint pour la circulation sanguine des membres inférieurs.Le « tricot super capuche » sera bientôt breveté , et qui sait , bientôt commercialisé… Tout dépendra de la production de laine de Vermicolles… L’élevage du serpent rayé à deux têtes n’est pas des plus aisés. Je n’ai pas d’enfant; mais me sens très lié à eux , dans la mesure ou j’en suis encore un et que je me refuse obstinément à grandir. Le monde que les adultes nous proposent est bien trop triste et privé de fantaisie. Je fais donc acte de résistance en continuant à faire des bêtises , en jouant à cache cache , tout en bombardant les passants de bombe à eau du haut de ma fenêtre…
Ce jeu avec le macabre a -t-il des références qui l’expliquent….? Est-ce un penchant naturel des petits garçons qui s’exacerbent chez certains artistes ou est-il nourri aussi de prédécesseurs dont l’art vous a marqué? Je ne sais pas ce que signifie le mot « macabre ». Je ne suis ni « macabre », ni « morbide », ni « gothique ». Je crois que ces qualificatifs sont usés par ceux qui ont peur de la fantaisie d’autrui …..
Diriez-vous que vous déclinez le cauchemar sous toutes ses formes littéraires? Non je ne le dirai pas…Et ne le nierai pas non plus. Je raconte ce qui me passe par la tête avec les moyens qui sont les miens. De manière plus ou moins instinctive. Je réfléchis souvent après avoir fait les choses , et peu de fois avant… Sinon l’envie de les faire me passe…
Vous illustrez l’incipit de La Nuit de Maupassant et en offrez une interprétation originale et nouvelle… Merci…Je prends ça pour un compliment… Mais je pense que vous trouvez ça nouveau , dans la mesure ou peu de personnes n’a osé s’exprimer sur du Maupassant…Je n’ai pas cherché à être novateur et ne crois pas l’être. J’ai juste eu l’envie , voire le besoin de mettre en image les choses que j’avais en tête à la lecture de ce texte , un peu à la manière d’un enfant qui illustrerait une poésie sur son cahier d’écolier…De manière simple et décomplexée.
De quand date cette affection pour le texte? Depuis assez longtemps. Maupassant me fascine et a toujours provoqué en moi des images et des sensations fortes. Je me sens proche de lui…
C’est un texte souvent étudié en quatrième au collège: pensez-vous que l’adolescent est à même d’en percevoir toute l’exquise saveur?

Oui …Les adolescents ne sont pas des idiots. Il n’y a pas de mauvais élèves , mais de mauvais maîtres. J’ai eu de bons maîtres qui m’ont donné le goût de certains auteurs..

Votre admiration pour Maupassant ( j’extrapole?) est dû à ce penchant qu’il avait pour les histoires fantastiques? D’ailleurs Maupassant s’adonnait-il à des séances de spiritisme? N’était-ce pas la mode du siècle? J’aime Maupassant pour ce qu’il est et ce qu’il écrit.Je me sens proche de ses fantasmes , de ses peurs et de ses névroses. Je suis heureux d’avoir découvert ses nouvelles fantastiques à l’école. Elles ont été , en partie du moins , fondatrices pour moi… La mode des séances de spiritisme auxquelles il pouvait participer à l’époque n’a rien à voir là-dedans. Ce que j’aime chez Maupassant , c’est sa sensibilité , l’accessibilité de son écriture , et la force incroyable qui se dégagent de ses histoires…
Votre admiration pour Maupassant ( j’extrapole?) est dû à ce penchant qu’il avait pour les histoires fantastiques? D’ailleurs « La mort, c’est simple comme un coup de fil »: Blaise Cendrars, parlant de la publicité, affirme : « la publicité est la fleur de la vie contemporaine, elle touche à la poésie ». Vous adhérez à cette définition? Non… Je n’ai jamais (ou très peu) lu Cendrars. A mon sens la publicité est veule et ne touche aucunement à la poésie.
Les publicitaires d’aujourd’hui ont-ils aujourd’hui perdu cette idée de leur métier devant les préoccupations mercantiles? Oui , ce sont des prostitués qui jouent sur les frustrations des gens au lieu de les faire rêver. Je déteste la publicité à outrance. Elle est insidieuse , on la trouve partout , au téléphone , dans la rue , à la télé , sur internet , dans sa boîte au lettre , sur les vêtements que l’on porte , sur le pot de yaourt que l’on mange , etc , etc…
Billy Brouillard, pas encore recommandé par l’éducation nationale? Non…Pas que je sache…
Vos bandes dessinées sont pourtant l’occasion d’aborder tous les genres et de les étudier! J’ai effectué plusieurs interventions dans les écoles avec les tous petits. Ils ont été très réceptifs. Je crois que Billy Brouillard effraie plus les parents que les enfants… Difficile en effet pour une grande personne de mettre au grand jour ses névroses infantiles enfouies au plus profond d’elle depuis des lustres. Les plus jeunes sont en tout cas contents de voir que « le petit garçon au don de trouble vue » a le même imaginaire et les mêmes angoisses qu’eux. Ils comprennent parfaitement que l’histoire de la « Fille aux couteaux  » (qui plante ses lames dans les yeux de ses petits copains) n’a rien d’une méchante , et captent immédiatement que tout ça n’est qu’une parabole, un « défouloir », que c’est pour de rire. Il faut faire confiance aux enfants , être à leur écoute , ils ont tant à nous apprendre. En tendant un peu l’oreille , ils nous chuchoteront peut être les secrets que jadis nous avons oubliés. Il est des lectures et des névroses « saines »…. Je m’enorgueillis de m’entendre dire que Billy Brouillard est de celles-ci…..
Au chapitre des superstitions, vous citez Voltaire qui luttait contre l’obscurantisme…diriez-vous que vous cherchez comme ce philosophe éclairé à créer sous une forme ludique matière à réflexion? Je ne cherche rien de particulier…Juste à raconter des histoires à moi en premier lieu , et aux autres dans un second temps. Je suis surpris et très heureux que Billy Brouillard ait une résonance chez beaucoup d’autres personnes. Je crois que l’on peut divertir autrui sans pour autant le tirer vers le bas… « Divertissement » ne doit pas être synonyme de « médiocrité ». Les histoires les plus belles et les plus accessibles aux enfants dont on se souvient tous , sont TOUJOURS chargées de sens… Prenez « E.T » de Spielberg par exemple: Il y a des rires , des larmes , de l’aventure et de l’émotion… Ce film parle avant tout du divorce , de la famille « éclatée » puis recomposée.
Billy Brouillard est : un conte philosophique?
Ce serait prétentieux de ma part de le qualifier ainsi…
Un nouveau genre où règne l’anarchie?
J’aime bien ce terme…J’aime le mot « anarchie » ; lorsqu’il est synonyme de « liberté ». Mais le genre n’est pas « nouveau » , comme vous dîtes. Toutes les formes narratives que j’ai utilisées dans ce livre existent depuis belle lurette. Le ton est peut être un peu à part , certes , il n’est que la somme de mes influences.
Une bd avec une pincée de dérision? Ce n’est pas vraiment une BD…Par ailleurs , c’est vrai qu’il y a beaucoup de dérision… Pourquoi se prendre au sérieux? Nous courons partout, voulons la gloire, la richesse, nous passons notre temps à nous battre pour des broutilles, alors que notre vie est éphémère. Si l’on y pense bien, nous sommes même presque déjà morts. Tout ceci n’est-il pas dérisoire? J’ai longtemps trouvé ça dramatique, horrible et désespérant mais aujourd’hui je trouve tout ceci plutôt drôle et comique.
Dans votre représentation du cauchemar, sorte de rhizome effrayant. Ne doit-on pas voir aussi un goût pour les sciences naturelles et ces vieux schémas que l’on trouve dans les traités d’anatomie? Certainement. Non pas que j’affectionne particulièrement les sciences naturelles , mais plutôt la forme selon laquelle on les enseignait à l’époque. Tout cela avait un air de sacré et de mystérieux. Et forcément l’imaginaire, et, encore une fois le fantasme venait se greffer la-dessus…
La Cryptozoologie de Billy Brouillard a-t-elle éclos suite à une ingestion importante de lectures naturalistes ( Ulisse Aldrovandi avait été cité par Nicoletta Ceccoli)? Je connais Ceccoli dont j’admire le travail , mais pas Aldrovandi. Je vais d’ailleurs tâcher d’y remédier. Je n’ai pas non plus de lectures naturalistes.
Billy brouillardDans le second tome, intitulé « Le petit garçon qui ne croyait plus au Père-noël « , retrouve-t-on le même principe de mise en page, jeux d’ombres chinoises, pages de réclames, poèmes etc….? Oui…
Va-t-on retrouver l’affreux croque-mitaine et autres cauchemars croisés dans le Don de Trouble Vue? Le Croquemitaine est l’un des personnages principaux de ce nouvel opus. Billy Brouillard, ayant perdu la foi , ne croit plus au père Noël…Il va attirer les foudres du géant infantivore et va devoir l’affronter durant une nuit cauchemardesque. Mais je ne vous en dis pas plus.
Pour terminer presque, une citation de chevet empruntée à Billy? « Je ne crois pas aux choses parce que je les vois ; mais je les vois , parce que j’y crois »…
Et quels projets pour 2011? Oula…Plein…Trop… Que d’envies et si peu de temps! Un 4eme « Ernest et Rebecca  » avec Antonello Dalena pour le Lombard… Un Projet « jeunesse » pédagogique façon livre illustré sur un problème particulier qui touche beaucoup d’enfants…… Quelque chose également pour le magazine Spirou…Des envies d’écriture de contes et de nouvelles… Certainement une nouvelle série de strips (qui me tient beaucoup à coeur) , avec un génial auteur du 9ème art que j’affectionne particulièrement , au scénario… Nous avons d’ailleurs commencé à nous mettre au travail , mais vu que rien n’est encore signé , je préfère me taire… Et commencer à mettre les bases pour un GROS opus de Billy Brouillard qui s’intitulera  » le chant des Sirènes »… Moi qui voulais prendre des vacances….

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