Exclu – Marc Dufaud et la polémique sur Bruce Springsteen

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Partagez l'article ! Par Sophie Sendra – BSCNEWS.FR / ( Photo D.R) Marc Dufaud est écrivain, romancier et réalisateur. Il m’a accordé une interview exclusive sur son dernier ouvrage. Ce dernier est à l’origine d’une polémique chez les Fans de Bruce Springsteen. Loin d’être une simple biographie, Une Vie Américaine est un regard objectif sur […]

propos recueillis par

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Par Sophie Sendra – BSCNEWS.FR / ( Photo D.R) Marc Dufaud est écrivain, romancier et réalisateur. Il m’a accordé une interview exclusive sur son dernier ouvrage. Ce dernier est à l’origine d’une polémique chez les Fans de Bruce Springsteen. Loin d’être une simple biographie, Une Vie Américaine est un regard objectif sur l’œuvre de cet artiste que l’Europe connait bien mais pas forcément de la façon dont Marc Dufaud le présente.
Son ouvrage, véritable étude de « l’homme Springsteen », est également une étude sociologique, politique et « phénoménale » (au sens philosophique du terme) de l’Amérique.


21 Décembre 2010
Cher Marc Dufaud,
 j’ai commencé votre ouvrage, Bruce Springsteen, Une vie américaine, et ce qui me frappe c’est la grosseur de l’ouvrage.
Je n’en suis qu’au début. 
Bruce Springsteen représente pour ma génération, le chanteur de Born in the USA, l’icône de l’américain moyen ayant su dépasser sa condition sociale,
celle d’une Amérique profonde avec des valeurs très simples (celle de l’amour de la patrie par exemple). En vous lisant on remarque qu’il s’agit plutôt d’un Bob Dylan
 loin de l’image que l’Europe a de lui. Une certaine profondeur dans les textes.
Comment se fait-il que l’image du chanteur soit si différente de l’individu lui-même ? et pourquoi avez-vous choisit de parler et d’étudier ce « phénomène » de la chanson plutôt
qu’un autre ? Êtes-vous un Fan de la première heure ?
Quant à moi, j’ai aimé le Bruce Springsteen des années 80, mais j’aime la différence exprimée dans un album tel que The ghost of Tom Joad (plus intimiste). Qu’en pensez-vous ?
En cette période de fêtes, j’espère que vous aurez le temps de me répondre…
Bien Cordialement,
Sophie Sendra


06 janvier 2011

Chère Sophie,
Je commence en revenant d’abord sur ma découverte de Springsteen.
Ça me semble cohérent dans la mesure où Springsteen, que j’ai découvert à 13 ans avant 1980, a représenté pour moi un moment sinon crucial, du moins charnière, incarnant une espèce de héros ultime qu’il a cessé d’être vers 84, pour de nombreuses raisons. Rien à voir avec un désamour, ou une sorte d’éloignement. Simplement, la perspective avait changé – outre la péripétie de son succès planétaire, l’infléchissement de sa trajectoire fît qu’il continua d’incarner pour moi un artiste de premier plan, mais selon un mode différent. J’ai continué à acheter ses disques, à aller le voir sur scène à chaque passage – mais il n’avait plus rien du « héros » entrevu en 1979.
Prise de conscience – un peu douloureuse – du temps :Voilà que j’écrivais un livre sur Springsteen alors qu’il venait d’avoir 60 ans !! Du coup c’est le mien de temps qui me revenait à la figure en boomerang après avoir filé comme ça presque en douce, sans en avoir l’air de rien,
Pendant la rédaction d’Une Vie Américaine au fur et à mesure des chapitres, je me souvenais de l’époque, du moment où j’avais acheter tel disque, revivant mentalement ce qu’avaient été ces années..
Bref, Springsteen aura été sinon un jalon, du moins une mesure, prégnante de mon propre temps.
Mes parents ont quitté Paris au milieu des années 70 et se sont installés dans un hameau rural – morne plaine et brutale expérience de l’ennui pour un gosse de 10 ans – des champs à perte de vue et quelques cheminées d’usines au loin (j’aimais les inclure dans une projections de décors springsteeniens alors).
La mort d’Elvis Presley le 16 aout 1977 a été un moment déterminant pour moi. Un Réveil ou plutôt un Éveil puisqu’avant son décès je ne connaissais pas ou peu.. La diffusion de deux de ses (mauvais) films le soir-même de son décès allait tout bouleverser : Revolution Rock !
Même si j’avais sans doute tous les défauts du « fan » basique, collectionnant disques et articles, inscrit et fréquentant le fan club à Paris…Comme le raconte pour lui-même Springsteen j’avais la clé me permettant de trouver un sens à la vie et une Voie (ça fonctionnait comme dans l’adage chinois : je ne regardais pas le doigt, mais la direction qu’il indique m’ouvrant des horizons bigger than life).
Dans un ouvrage publié sur Elvis quelques temps après sa mort, j’avais lu, parmi d’autres, le témoignage d’un certain Bruce Springsteen.
Quelques temps plus tard une revue, Rock en Stock je crois, publiait un hommage à l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Elvis. Il y avait un article consacré à Springsteen. Il expliquait à grands traits que ce fan d’Elvis était sur le point de devenir aussi important que le King aux USA,la nouvelle icône du rock (en pleine période disco!).
En 1978-79, Antoine de Caunes officiait dans l’émission rock aujourd’hui culte Chorus, diffusant de nombreux concerts des groupes punks anglais et français.
Ayant vu Springsteen sur scène lors de sa tournée 78,, De Caunes le considérait comme la nouvelle sensation du rock, une alternative au punk anglais. Frimeur comme il faut, avec son physique rugueux à la Pacino, il apparaissait comme le rocker ultime à la fois fantasque et rebelle, doté d’une véritable folie.
Ça a été un coup de tonnerre, ou mieux de foudre ! Le second choc, après Presley même si la réplique était un peu moindre que le séisme primordial.
Springsteen avait sur Elvis cet incroyable avantage d’être vivant. Il me raccordait avec mon époque.
Avec Presley d’abord, puis Springsteen comme figures tutélaires, je commençais une sorte de quête initiatique. Ils m’ont permis de m’ouvrir à de nombreuses autres influences pas simplement musicales d’ailleurs (le cinéma et la littérature notamment) : c’est parce que Springsteen avait écrit Because the Night que j’ai écouté Patti Smith, c’est parce que Patti Smith parlait de Rimbaud etc.
Avec la parution de The River fin 79, les médias français se sont enfin intéressés à Springsteen : il passait en radio, il fît la couverture de Best et Rock N Folk.

Le phénomène Springsteen, la « Bossmania » a commencé en 1984 avec la parution de Born In The USA, qui propulsa son auteur dans ce qu’on nomme aujourd’hui l’hyper-célébrité.
Je consacre de longs chapitres dans « Une Vie Américaine » à la fois à la gestation de cet album (qui reste aujourd’hui encore l’un des albums les plus vendus au monde 15 millions d’exemplaires aux USA si je ne me trompe pas) mais aussi à la gestion et digestion de cette hypercélébrité par Springsteen lui-même.
C’est forcément un moment clé de sa carrière, un climat particulier puisqu’il repose – ou induit – une torsion de son image qu’il mettra des années à rectifier (sans y parvenir tout à fait à mon sens).
Dans l’histoire de la musique populaire (car le rock est bien de la musique populaire) il y a je crois peu d’exemple aussi flagrant d’une telle diffraction entre un artiste et son image/message, mais aussi peu d’exemple d’un telle ambivalence de fond : Là où la situation du chanteur est à peu près unique c’est qu’il se transformera en « The Boss » avec un album qui est loin de représenter un climat artistique.
J’ai cherché dans le livre à donner le maximum d’explication sur le sujet, à mettre en évidence la diversité et la complexité des éléments qui s’y greffent. Un faisceau colossal, avec des ramifications très nombreuses et parfois lointaines.

On sait aujourd’hui qu’en proie à une solitude isolante, Bruce traversait alors une crise existentielle profonde (elles seront récurrentes chez lui – Il avouera lui-même avoir eu des idées suicidaires – il passera plusieurs mois enfermé seul dans son home studio fin 82-83).

En quelques semaines, Born In The USA (sorti en juin 84) fait donc de Springsteen une superstar : aux USA il ne s’agit finalement que d’une aggravation d’un état, d’un statut qu’il a depuis 1978. La différence réside dans la présence de ses singles dans les charts US.
Cette médiatisation phénoménale va produire des effets pervers. Tout Phénomène de masse engendre presque mécaniquement une simplification et même une caricature de l’artiste. Ce sera encore plus préjudiciable que de coutume, à moyen comme à long terme, notamment en Europe et en France. On connaît le refrain : rocker balourd pour beaufs US, nationaliste, réactionnaire.
Libération au moment de sa venue à Paris titre « Springsteen : les américons » !
Comme pour le reste du livre on ne peut analyser et comprendre cette situation qu’en se rappelant le contexte plus général (une constante de mon livre consiste justement à insérer le parcours de Springsteen dans son contexte éco-politique -musical – parti pris que j’avais déjà articulé pour le bouquin sur Vian ou les Décadents français, d’autant moins qu’au delà de la trajectoire simplement artistique, Springsteen est une figure américaine, impliquée socialement et politiquement – à la différence d’un Presley : farouchement hostile à toute implication politique, il se définit comme un simple entertainer.

En France, et pour cibler dans les médias et les milieux de gauche, Springsteen incarne tout ce que les USA ont d’haïssable.
La chanson BITUSA est considérée comme un hymne patriotique. Springsteen devient le rambo du rock.
Le portrait du brave type nationaliste est sans nuance. Et en réaction à cette avalanche de lieux si communs qu’ils sont caduques, bien peu de voix pour rétablir les faits.
Les éléments d’explication sont aussi nombreux que complexes :
Comme je l’explique dans le livre il me semble que Springsteen a également sa part de responsabilité dans la situation où il se trouve au moins sur la forme.
Comment et pourquoi Springsteen t-il adopté un tel style vestimentaire, un tel look physique, qui pèsent lourds dans l’image qu’il renvoit reste pour moi un mystère. D’autant que l’homme a toujours été attentif à ce genre de choses.

Le gigantisme des concerts et l’aura de bête de scène n’aideront pas à valider ou à asseoir sa crédibilité de songwriter, songwriter dont Dylan reste l’archétype : Or Dylan sur scène c’est l’antithèse de Springsteen : buté, immobile, parfois ailleurs, il a tout d’un inverti là où Springsteen, lui, fait le show.
Se produisant dans des stades, Springsteen draine aux USA un public large et divers : Bruce le sait comme il sait que la partie la plus volatile de ce public est composée de gens assimilant sans doute BITUSA à un hymne patriotique (Reagan lui-même a tenté de récupérer la chanson d’en faire un hymne).
Cette donnée là, cette composante du public, également entre comme vecteur d’explication de ce que retiendront les médias.
Après la déferlante 84 on demandait à Springsteen quelles ambitions il nourrissait pour le futur : sa réponse :être reconnu comme un songwriter.
Le succès de BITUSA, la Bossmania, l’image de bête de scène ont brouillé également cette dimension de songwriter.
il faudra des années avant qu’on ne lise et relise ses textes.

La langue française n’a pas de mot spécifique pour désigner un auteur de chanson, un équivalent à « songwriting » « songwriter » – on parle de paroles, de parolier, de poésie …ce qui au passage est symptomatique de la difficulté d’identité du rock et de la chanson française, écartelée entre d’un côté « niaiseries » et de l’autre  » poésie » pesante.
Or pour moi Springsteen est un authentique songwriter – Il n’a pas le « génie », pas le jaillissement de Dylan (qui lui aussi en vieillissant travaille à l’épure).
Et puis je l’ai évoqué rapidement plus haut, si depuis sa réhabilitation, on s’intéresse un peu plus aux textes de Springsteen, il me semble qu’hélas on passe totalement à côté de la dimension personnelle de la plupart d’entre eux pour ne retenir que son travail de chroniqueur, son aptitude narrative.
Dylan, pourtant avare en compliments, avouait admirer la capacité synthétique de Springsteen :restituant une histoire en quelques lignes, brossant un portrait ou posant un décor, en une phrase pas plus .
Il semble encore une fois que « réhabilité » ou non, on cantonne Springsteen à n’être qu’une sorte de chroniqueur folk country, porte parole des sans voix, un homme pétri d’humanisme de gauche bon teint dont on apprécie les convictions. Une vision réductrice, moins séduisante que pratique finalement, qui n’est ni exacte ni pertinente. Certes Springsteen s’ancre de lui-même dans la tradition de la musique populaire US, estimant en être l’un des nombreux maillons, mais le cloisonner à cette simple fonction, c’est une fois encore rester dans l’approximatif, dans la caricature ou l’étiquetage, en omettant bien d’autres facettes de son travail, en passant sous silence des inclinaisons bien plus novatrices qu’il n’y semble. Avec Nebraska, il enregistrait un album low Key avant que cela ne soit la mode. Dans les années 90, il composa un album hip hop et des titres comme Missing ou Sreets Of Philadelphia témoignent de la diversité des univers qu’il peut aborder.
Les bandes inédites home studio 8 pistes de 1983 restent stupéfiantes par leurs qualités intrinsèques et leur originalité.
Il faut également mentionner que la discographie officielle de Springsteen n’est que le sommet d’un iceberg (il reste des centaines de titres inédits).
Dualité de Springsteen : rocker et songwriter.
Des aptitudes musicales innées qui dès le début lui permettaient d’approcher avec le même bonheur des genres très différents à la fois le rock, heavy, folk, soul et même jazz… capable de tout jouer. Cette capacité caméléon (sa faculté d’assimilation en aura fait un excellent musicien de studio capable de reproduire dans l’instant un titre écouté une seule fois ).
Il est parvenu à imposer ces deux identités celle de rock star mondiale et celle de héros local qui lui permet de conserver un ancrage dans le réel auquel il tient. Il y a chez lui un besoin constant à la fois de lumière et d’ombre, de vie Bigger Tahna Life et de Vie ordinaire. Ce qui signifie tout sauf que Springsteen soit un être ordinaire.

Voilà Sophie, Il est presque 7h00 du matin. Je vais dormir une poignée d’heure.
J’espère avoir répondu à une grande partie de vos questions.
Marc


07 janvier 2011

Cher Marc, 
j’ai lu toute votre « petite » réponse. Une question me brûle les lèvres (le clavier) : comment les fans de BS ont-ils réagit à la lecture de votre ouvrage ?
 Car vous êtes très réaliste et critique malgré votre statut de « Fan » de la première heure ?! Sophie

08 janvier 2011
Cher Marc, (c’est encore moi),
Une petite question supplémentaire me vient à l’esprit : tout comme des philosophes tels que Platon, Schopenhauer et bien d’autres encore, placez-vous la musique au-dessus de tous les autres Arts ou vous intéressez-vous plus aux Artistes qu’à ce qu’ils font ?
Puisque vous êtes en train d’écrire un livre sur Le King Elvis et que j’ai lu votre roman Les Peaux Transparentes (aux Éditions Trouble Fête) qui parle également de Rock, de musique. Cela reste votre univers. Ce roman fut un succès de librairie et ce sujet semble être VOTRE sujet. Un peu fan, un peu obsessionnel ? Les deux ?
Bien à vous,
Sophie

08 janvier 2011
Sophie,
La musique est un art sacré qui transcende tous les autres – évidence théorique dans une perspective métaphysique – volatile – chants sacrés – Liturgie orthodoxe à la musique indienne ou chants tribaux …
Je distingue bien la musique comme vecteur de tension métaphysique et la musique populaire au sens large du terme – ça n’a rien de péjoratif dans mon esprit – aux débuts du rock quelques évangélistes intégristes assimilaient le rock n’roll à une émanation démoniaque (le diable à l’œuvre). Le rock est une musique plutôt profane de l’homme pour l’homme par sa simplicité même, elle touche très directement l’auditeur – c’est pour cela que la notion de virtuose dans le rock ne m’intéresse pas et me semble même antinomique, pédante, comme une régression.
Le gospel est de ces musiques qui touche l’homme puis s’élève vers autre chose : la voix des hommes montant vers Dieu.
Si la musique produite est profane en ce sens, de nombreux artistes rock ont une forme de quête religieuse, comme une nécessité impérieuse (Elvis aura cherché sa vie durant des réponses « pourquoi Dieu a-t-il voulu un impact si fort de mon être tout entier, de ma musique de ma voix, sur des millions de gens ? « ).
Même si j’ai fait de la musique pendant quelques années, j’ai choisi l’écriture par choix, car il me semble de dire que « au début était le Verbe ». Alors, la littérature devient pour moi le bon vecteur afin de conter, de raconter cette musique, cette balade musicale.
Sur un plan personnel, c’est effectivement assez systématique, j’ai besoin de connaître l’homme derrière l’œuvre au-delà de sa production (je lis de nombreuses biographies) même si je suis vigilant. Je respecte un « droit du vécu » chez chaque auteur, musicien etc.
Enfin, je suis plus obsessionnel que fan (Elvis étant l’exception qui confirme la règle – ceci dit ma vision de Presley est aux antipodes de celle qu’entretiennent les chapelles constituées autour de son nom et qui entretiennent sa légende).
Les forums de fans d’ailleurs exercent parfois une pression à la limite du tolérable sur leur propres idoles ( interfèrent dans leur création). On se souvient de Weberman avec Dylan déterminé à le contraindre à revenir au folk et à assumer sa place de « prophète » – il parviendra à réunir une centaine de manifestants venus devant la propriété de Dylan pour exiger qu’il « remplisse son devoir » » ; c’est une tyrannie parfois lourde à supporter.
On imagine aujourd’hui avec la diffusion sur internet : ils auraient été des milliers !
Springsteen en a fait l’expérience comme tous les autres ( j’en parle dans mon livre ) : après les premiers concerts de la tournée de 2007, il a reçu des messages sur le forums, juste après les shows : en colère parce qu’ils jugeaient ses performances trop politisées, d’autres exigeant que tel ou tel titre soit au répertoire…
A la sortie de mon livre j’ai d’ailleurs été confronté à ces forums avec ce côté gardiens du temple – fonctionnement quasi sectaire par certains aspects.
Je suis déçu de voir par exemple des réactions à priori : il n’y a pas de discussion de fond concernant mon livre, selon certains il ne faut pas toucher à l’idole, alors que mon livre est une analyse bien au-delà du chanteur lui-même, il est une recherche sur le ou les phénomènes de l’Amérique que l’on connait mal.
C’est très symptomatique en même temps de ce besoin clanique paradoxale puisqu’ils sont souvent dans un isolement physique ainsi ces personnes se réunissent autour d’une même admiration « prétexte » (ou dérive) par le biais de liens virtuels.
J’espère avoir répondu à vos questions. Vous remerciant pour cette correspondance atypique.
A très bientôt pour mon prochain ouvrage,

Marc Dufaud

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S’il fallait conclure cette Balade Épistolaire

Je dois remercier Marc Dufaud de sa gentillesse. Il m’a accordé cette correspondance en exclusivité. J’invite le lecteur à découvrir ses ouvrages et surtout à envisager une lecture « phénoménale » de Bruce Springsteen, Une Vie Américaine Aux Éditions du Camion Blanc.

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