Jérôme Ferrari

Jérôme Ferrari : un regard poignant sur l’humanité et ses limites

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Partagez l'article !Propos recueillis par Julie Cadilhac– PUTSCH.MEDIA/ Illustrations d’Arnaud Taeron/ Où j’ai laissé mon âme est le récit du parcours d’un Capitaine, André Degorce, qui, après avoir été résistant et déporté à Buchenwald puis officier vaincu à Dien Bien Phu, se prend à vivement estimer Tahar, commandant de l’armée de libération algérienne et l’ennemi […]

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Propos recueillis par Julie CadilhacPUTSCH.MEDIA/ Illustrations d’Arnaud Taeron/ Où j’ai laissé mon âme est le récit du parcours d’un Capitaine, André Degorce, qui, après avoir été résistant et déporté à Buchenwald puis officier vaincu à Dien Bien Phu, se prend à vivement estimer Tahar, commandant de l’armée de libération algérienne et l’ennemi dont il vient définitivement d’arrêter la course. Dans cette guerre d’Algérie sale où torture et massacre règnent, Jérôme Ferrari montre le désarroi d’un chrétien harcelé par ses remords et dont les scrupules et le respect envers l’ennemi se présentent comme un désir de rédemption. Face à ce Capitaine qui a perdu la foi, un lieutenant, Horace Andreani, joue les oiseaux de mauvaise augure et, pour faire souffrir celui auquel, jadis en Indochine, il a voué une admiration sans borne, se plaît à faire revivre à Degorce les souvenirs-cauchemars qu’ils ont partagés. Félicités de deux grands prix littéraires, ce roman bouleversera tous ceux qui auront la sagesse de se le procurer. L’auteur, agrégé de philosophie, nous y offre l’occasion de réfléchir sur l’humain et ses complexités et nous incite, plutôt qu’à montrer du doigt l’impensable, à être vigilant avec nous-mêmes. Entretien avec un auteur passionnant dont la plume corrosive est délicieusement pleine d’élégance…

L’Histoire avec un grand H est-elle un topos idéal pour philosopher?

Je ne vois pas les choses comme ça en écrivant, je ne me dis pas que c’est l’aspect proprement historique des choses qui m’intéresse ; j’essaye de ne pas faire des romans historiques à proprement parler….mais il doit y avoir quelque chose, qui, sans que je m’en rende bien compte, doit me fasciner un peu dans l’Histoire, je suppose.

Vos ouvrages doivent-ils se lire comme des paraboles?

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