
Jelly Roll Morton par Guillaume Lagrée
Partagez l'article !Par Guillaume Lagrée – Bscnews.fr / Illustration : Yves Budin Jelly Roll Morton – « The Library of Congress Recordings ». 1938. Jelly Roll Morton: piano, chant, récit. Ferdinand Joseph La Mothe dit Jelly Roll Morton (La Nouvelle Orléans, 1890. Los Angeles, 1941) avait écrit sur sa carte de visite « Inventeur du […]
Par Guillaume Lagrée – Bscnews.fr / Illustration : Yves Budin
Jelly Roll Morton – « The Library of Congress Recordings ». 1938.
Jelly Roll Morton: piano, chant, récit.
Ferdinand Joseph La Mothe dit Jelly Roll Morton (La Nouvelle Orléans, 1890. Los Angeles, 1941) avait écrit sur sa carte de visite « Inventeur du Jazz ». C’était un peu exagéré mais de la part d’un homme d’un homme qui jouait du piano dans les bordels de la Nouvelle Orléans à l’âge de 10 ans, fut joueur de cartes professionnel, inventa le pimp style (costard flambant, pompes en croco, diamants dans les incisives) rien n’était impossible.
Si Earl « Fatha » Hines est le père des pianistes de Jazz, Jelly Roll Morton en est le grand- père. Avant lui, il y a le ragtime au rythme mécanique. Jelly Roll aère, allège, assouplit la musique. C’était un Créole de la Nouvelle Orléans (« The Sultans of Swing play creole » chante Mark Knopfler en mémoire d’un fameux orchestre de Jazz de la Nouvelle Orléans), au nom français, sachant lire et écrire la musique, un dur et un gentleman.
En 1938, lessivé par la Crise de 1929, il n’est plus que pianiste de bar à Washington lorsqu’il entend à la radio …