Des mots pour le dire
« DES MOTS POUR LE DIRE » par Sophie Sendra
De nos jours, nous sommes tous abreuvés de mots, de langages divers, de nouvelles langues, pour ne pas parler de nouveaux langages, de néologismes, d’une surabondance d’informations et de nouveaux moyens de..
De nos jours, nous sommes tous abreuvés de mots, de langages divers, de nouvelles langues, pour ne pas parler de nouveaux langages, de néologismes, d’une surabondance d’informations et de nouveaux moyens de communications.
Le fait d’utiliser des mots nous semble banale. On les utilise tous les jours, du matin jusqu’au soir. Nos rêves sont des mots mis en images, des situations qui ne se découvrent pas dans la journée et qui se verbalisent la nuit. Mais qu’en est-il de l’absence de mots ? Cette absence qui se manifeste au détour d’une conversation, lorsqu’on ne trouve pas de mot pour dire ce que l’on ressent.
Il y a l’hyper-communication. Celle qui « fait dire » tout, tout de suite. Être joint, être vu à tous moments. Des mots partout ? C’est vite dit…
Petit florilège.
Le Mot
Le mot ne traduit pas forcément ce que l’on ressent ni même ce que l’on voit. Le langage n’est pas capable, selon Bergson (1), de traduire ce qui se passe (au-dedans ou au-dehors), il ne peut que tenter (vainement) une traduction sans jamais …