« Le Portrait » de Pierre Assouline
Le Portrait de Pierre Assouline
Un portrait qui en cache tant d’autres et une œuvre d’art qui en contient mille autre
Si dans « la Rose Pourpre du Caire », film dans le film de Woody Allen, le héros crève la toile pour rejoindre le monde des spectateurs, dans le « Portrait », dernier roman de Pierre Assouline, c’est Betty de Rothschild immortalisée par Ingres, qui quitte un temps le monde figé et muet des œuvres d’art pour nous conter, au cours de près de 300 pages, plus d’un siècle et demi des fastes et des tourments de sa famille, l’une des dynasties financières les plus influentes et secrètes d’Europe.
Conter, car c’est bien l’effet que produit ce trésor littéraire, qui s’est vu décerner le premier prix de langue française peu après sa sortie en octobre dernier. On se …
Conter, car c’est bien l’effet que produit ce trésor littéraire, qui s’est vu décerner le premier prix de langue française peu après sa sortie en octobre dernier. On se …