Il est rare de voir une chaîne de télévision reconnaître ses erreurs de manière publique. C’est pourtant ce qu’a fait LCI il y a quelques jours, avec un mea culpa remarqué, venant notamment de son journaliste Éric Brunet.

La polémique a tourné autour de certaines déclarations faites pendant de longues périodes sur les maladies qui auraient frappé le président russe Vladimir Poutine et les capacités de la Russie à faire face aux sanctions occidentales. LCI, ainsi que d’autres médias, avaient avancé que la Russie serait incapable de résister aux pressions économiques imposées par l’Occident. Cependant, le déroulement des événements semble avoir démenti cette affirmation. Et l’échec cuisant de la contre offensive ukrainienne a fini de disloquer la doxa concernant la guerre en Ukraine.

Éric Brunet, au nom de LCI, a pris la parole pour reconnaître les inexactitudes de leur couverture médiatique. Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte Twitter @Red_Pill_Report, le journaliste a exprimé des regrets quant à la manière dont certains sujets ont été traités. La vidéo, qui a accumulé des milliers de vues, montre un Éric Brunet contrit et sincère dans ses excuses, une démarche plutôt inhabituelle dans le monde médiatique.

Bordel !

LCI s'est fait Hacké, je vois que ça ! pic.twitter.com/SnQ6EBThNU

— On m'appelle 404 (@Red_Pill_Report) October 20, 2023

Il est important pour les médias de rester objectifs et de fournir des informations précises. Cette récente admission de LCI met en lumière l’importance de la vérification des faits et de la remise en question dans un environnement médiatique en constante évolution.

Ce mea culpa est non seulement un geste honorable de la part de LCI, mais également une leçon pour tous les acteurs du journalisme sur l’importance de la rigueur et de l’honnêteté dans la transmission de l’information.