Marie-Hélène Therrien : « Au Québec, les gens qui ont essayé de présenter le Covid sous un autre angle, ont été traités d’édentés, de complotistes, de conspirationnistes ou de covidiots »
Marie-Hélène Therrien est romancière et chroniqueuses littéraire. Mais suite à un refus de son journal de publier son article sur l’ouvrage de la généticienne, Alexandra Henrion-Caude, elle a décidé de quitter la rédaction. Explications.
La chroniqueuse a répondu à nos questions notamment sur la question de la censure et des sujets qu’il faut éviter de traiter, notamment le Covid. Cela pose mécaniquement le problème sérieux de la censure et du pluralisme des opinions qui se pose également chez nos cousins québécois.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter le journal autour de l’île ?
J’ai décidé de mettre fin à ma collaboration avec le journal Autour de l’île à la suite de la décision de la rédaction (M. Marc Cochrane, rédacteur en chef) de ne pas publier une partie de ma chronique littéraire qui devait paraître dans l’édition du journal du mois de juin 2023. La partie de la Chronique littéraire qui devait être retirée portait sur le livre Les Apprentis sorciers – Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager d’Alexandra Henrion-Caude, généticienne parmi les plus renommées, livre publié à la très prestigieuse maison d’édition française Albin Michel.
Je considère ce retrait comme un cas de censure très net. C’est une forme de mise à l’index. C’est par un bref courriel signé par M. Marc Cochrane que j’ai appris que ce dernier avait pris la décision, avec l’appui unanime de la direction du journal et du comité de rédaction, de ne pas publier cette partie de ma chronique. On mentionnait par ailleurs que le conseil d’administration du journal Autour de l’île aborderait le sujet du retrait de cette partie de ma chronique dans le cadre d’une réunion le mercredi 21 juin. J’ai téléphoné …
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