Corruption au Parlement européen : Ursula Von Der Leyen refuse de répondre aux questions des journalistes sur les liens entre un commissaire européen et le Qatar

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Cette affaire de corruption au coeur même du Parlement européen n’en finit pas de faire des remous alors qu’Eva Kaili la vice-présidente du Parlement européen a été écrouée suite à des découvertes pour le moins stupéfiantes comme cette somme d’un million d’euros en argent liquide retrouvée en partie chez elle. Des assistants parlementaires, une eurodéputée et un ancien eurodéputé sont aussi inquiétés dans le cadre de cette enquête sur des soupçons de corruption au profit du Qatar, enquête qui pourrait prendre de l’ampleur dans les jours à venir.

Mais il semblerait que la sulfureuse Présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, n’ait manifestement pas envie de trop se prononcer sur cette affaire de corruption et entretient volontairement une attitude plus que mesurée qui commence sérieusement à agacer. Pour preuve, le lundi 12 décembre lors d’une conférence de presse, elle a refusé de répondre aux questions des journalistes, qui l’interrogeait sur le commissaire européen Margaritis Schinas, qui est allé représenter l’union européenne au Qatar, lors de la coupe du monde.

Ce même commissaire européen s’était montré particulièrement enthousiaste et complaisant avec le Qatar depuis plusieurs mois si l’on s’en réfère à ses tweets où il louait notamment « les progrès considérables du Qatar et notamment sur la réforme du code du travail » appelant ses réformes à perdurer après la Coupe du monde de football.

C’est à l’occasion de cette conférence de presse du 12 décembre, que des journalistes ont interrogé Ursula Von Der Leyen au sujet de son commissaire européen alors que cet énorme scandale secoue l’Union européenne. Et à la stupeur générale, elle a refusé de répondre aux questions des journalistes à ce sujet, par l’intermédiaire de Dana Spinant, porte-parole adjointe de la commission européenne. Cette attitude a déclenché les protestations de nombreux journalistes présents à cette conférence de presse.

On rappellera à toutes fins utiles qu’Ursula Von Der Leyen est aussi dans le viseur du Procureur européen dans le cadre de la crise sanitaire et les négociations commerciales des vaccins, menées directement avec Albert Bourla, PDG de Pfizer, et ce dans la plus grande opacité. Elle a par exemple refusé de transmettre les textos échangés avec Albert Bourla qui portaient sur les négociations commerciales de l’achat de vaccin. L’union européenne semble plus que jamais fragilisée et rattrapée par des affaires de corruption, qui ne manqueront de continuer à écorner son image et sa légitimité, de plus en plus contestée.

 

 

 

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