« Préparez-vous au pire » prévient Ursula Von der Leyen pour l’approvisionnement en énergie mais fait un deal avec le sulfureux régime azeri

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La présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, qui n’a toujours pas daigné révéler les textos échangés avec Albert Bourla, PDF de Pfizer, au sujet de la négociation des tarifs concernant les vaccins a joué le catastrophisme dans le journal espagnol El Lundi ce lundi.

« La Russie a déjà arrêté tout ou une partie des livraisons de gaz à douze des États membres. Nous devons nous préparer au pire » a-t-elle averti alors que les sanctions contre la Russie frappe essentiellement les peuples européens notamment en terme d’énergie et de pénuries.

Ainsi, l’Union européenne et Ursula Von Der Leyen ont décidé de négocier avec l’Azerbaïdjan pour amoindrir les conséquences désastreuses qui menace les européns à l’approche de l’hiver. Ainsi, sans aucun mandat électif, la Présidente de la commission européenne s’est félicitée d’avoir obtenu un accord « pour diversifier les sources d’approvisionnement de l’Union européenne » avec l’Azerbaïdjan.

A ce sujet, une cinquantaine d’élus de tous bords politiques ont dénoncé cet accord dans une tribune : «C’est peu dire que cette annonce glace d’effroi quiconque connaît l’utilisation faite par la dictature à la tête de l’Azerbaïdjan des produits de la rente gazière. Elle entretient non seulement la même caste depuis plus de trente ans à la tête d’un régime qui s’adonne à toutes les exactions possibles et imaginables en matière de droits humains, mais participe également à la course frénétique pour les financements en matière d’armements qui exterminent les Arméniens dans le Haut-Karabakh ou dans la République d’Arménie. Elle est, par ailleurs, une réponse du passé, contraire aux engagements de transition écologique et à l’exigence d’une énergie plus verte pour une Union européenne plus souveraine.»

En effet, l’Union européenne très enthousiaste à l’idée de mettre en place des trains de sanctions contre la Russie, n’hésite pas à conclure des accords avec un régime qui pratique selon ces élus « une dictature » et demande par la même occasion à la commission européenne « à renoncer à ce projet avec l’Azerbaïdjan et aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne, ainsi qu’au Parlement européen, de ne ratifier sous aucun prétexte un accord qui aurait pour effet de substituer à la dépendance au gaz russe, une dépendance au gaz azerbaïdjanais » ( lire La tribune dans le Monde).

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