(Choc) « La situation est explosive ici à Stalingrad au milieu des dealers,des toxicomanes et de la violence. On n’en peut plus! »
Un riverain de la place Stalingrad à Paris (19ème arrondissement) a pris les choses en main avec d’autres habitants du quartier. Car la situation est chaque jour un peu plus explosive. Deal, toxicomanes, bagarres, prostitutions, agressions, de nuit comme de jour, la vie à Stalingrad est devenue invivable. Ce riverain sous couvert d’anonymat ( pour éviter les représailles) a lancé un compte twitter pendant le confinement pour attester de ce qui se passe à Stalingrad.
Il a accepté de témoigner et raconter le quotidien dans ce quartier de paris qui vit sous haute tension. Il concède même que certains riverains sont prêts à se faire justice eux-mêmes si rien n’est fait par les autorités. Un témoignage et des vidéos édifiantes.
Pourquoi la création récente de ce compte twitter Stalincrack ? Le nom est éloquent…
Lors du confinement, j’ai été choqué de voir que nos élus, nos politiques et nos responsables ont laissé traîner dans la rue plus de 300 personnes (toxicomanes et dealers compris) en leur laissant occuper le terrain à leur guise dans une impunité totale.
Ne disposant pas de cette liberté lors du confinement, j’ai donc regardé sur twitter si j’étais le seul à être témoin de choses plus glauques les unes que les autres sous mes fenêtres de jour comme de nuit. J’ai donc découvert que beaucoup de riverains du quartier, poster des vidéos et des témoignages. J’ai donc décidé de me mettre en lien avec eux et de créer ce compte Twitter avec le nom Stalincrack qui a depuis longtemps remplacé le nom de Stalingrad.
Ce cri du coeur me touche. Merci Monsieur. #lesriverainsvontcraquer Et c’est déjà le cas. Ce sentiment d’abandon est de plus en plus fort Le silence des élus est assourdissant.. incompréhension totale. https://t.co/wRCACb0Izv
— Stalincrack (@stalingrave) June 23, 2020
Est-ce le résultat d’un ras-le-bol ?
Un ras-le-bol oui ! Mais aussi dans le but de devenir une sorte de lanceur d’alerte sur la …