Philippe Carrouché et Stéphane Bajenoff : « La France a su conserver ses métiers de tradition, au travers de l’apprentissage et les Compagnons du Devoir »
A l’origine les chaussures de « Soulor 1925 » étaient les préférées des bergers du Béarn. Puis la marque a été rachetée par deux entrepreneurs qui ont réussi à faire devenir ces chaussures un produit de luxe, qui s’exporte jusqu’au Japon. Leur secret ? Investir sur les ressources productives et humaines locales en misant aussi sur le respect de l’environnement. Putsch les a rencontrés.
Pourquoi avez-vous décidé de relever une marque ancienne comme « Le Soulor 1925 »? Il vous a fallu un petite dose de folie ?
Si l’on observe le projet de l’extérieur, on peut légitimement penser que nous sommes quelque peu « allumés »… au mieux que nous sommes des optimistes… Cependant c’est un projet qui se construit par rapport à note envie de « faire », de créer de l’emploi en local, de transmettre un savoir-faire et, nous l’espérons un savoir-être… donc pas si fous les basco-béarnais ! (pour rappel Stéphane est basque et je suis béarnais… un vrai village gaulois en miniature !)
Vous êtes des producteurs fortement encrés dans votre territoire, le Béarn. Quels sont les « ingrédients » béarnais que l’on retrouve dans vos produits ?
D’abord et puisque l’on parle d’ingrédients, il convient de noter que l’on …