Un polar, un thriller et un roman noir pour trois hommes déracinés

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Par Eric Yung –bscnews.fr / « Le paradoxe du cerf-volant » de Philippe Georget aux éditions Jigal, « Maelström » de Stéphane Marchand chez Flammarion et « Cachemire Express » de Michel Embarreck édité par Pascal Galodé.

Un K.O ! Le polar de Philippe Georget, « Le paradoxe du cerf-volant » débute par ce qui est, bien souvent, une fin. D’ailleurs, cela en est une en quelque sorte. Pierre, le héros principal du roman, un boxeur professionnel de 27 ans pourtant promis aux lauriers du noble art, est dans les vaps. Au tapis qu’il est, assommé par son adversaire. Il peine à reprendre conscience, il tente « d’inspirer une bonne bouffée d’air » mais n’y arrive pas : son « nez est aussi bouché que l’anus d’une bigote constipée ». Alors, il veut glousser, avaler un peu de sa salive mais c’est trop dégueulasse parce qu’il a « des grumeaux dans la bouche », des « grumeaux qui ont le goût du sang ». Pierre a perdu, sans aucun doute, son ultime combat. Le gong a signifié la décision de l’arbitre et, pour Pierre, il a sonné pareil au glas. Terminé le champion qu’il a été, un peu. Adieu ses espérances et celles du vieil Emile, son pygmalion et entraîneur. Dès lors, et c’est presque un paradoxe, c’est le début de la véritable histoire de Pierre. Et Philippe Georget nous la raconte d’une belle façon. Un récit façonné avec talent pour tenir en haleine les lecteurs que nous sommes et ce, jusqu’à la dernière page.
Atrocités de la guerre serbo-croate, mémoire perdue d’une enfance tourmentée, histoire d’amour déchirée, amitié trahie, dérive alcoolique, boulot de merde pour …

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