Maryssa Rachel : un roman trash qui aurait pu estomaquer Dodo la Saumure
Par Pascal Baronheid – Bienheureux les auteurs qui ébranlent ! Ils sont assurés d’émerger du maelstrom de la rentrée, d’écarter leurs centaines de concurrents. Jusqu’il y a peu, il suffisait d’émoustiller le chaland. Aujourd’hui il faut le houspiller, provoquer chez lui une crise du nerf honteux.
Orfèvre en la matière, l’éditeur Franck Spengler (à l’origine de plus de 300 titres érotiques publiés) réveille les agités du bénitier avec un brûlot qui rejette les cinquante nuances de guimauve au rang de bréviaire pour catéchumènes boutonneux. Son missile : le roman de Maryssa Rachel, miroir de la marge extrême, vilipendé, agoni, couvert d’opprobre par les moutons de la …