Virginie Despentes : le marteau, la faucille et l’entregent
Par Marc Emile Baronheid – Le marteau, la faucille, l’entregent. « C’était son premier baiser. Elle n’était pas ce genre de fille. Elle avait toujours jugé avec sévérité les femmes qui ne savent pas maîtriser leur sensualité. Et à la première occasion, elle avait cédé, avec une fougue dont elle se serait crue incapable. Elle ne connaissait pas ce corps – impétueux, habité. Il l’avait prise par la main et elle était montée dans sa voiture. Elle sentait la honte ».
Un romain à glisser dans le sac – de couchage, des filles, des petites amies et des épouses qui vont déferler sur les plages à minets et caricatures bodybuildées, pendant que les infortunés mâles sont au boulot. A coup sûr, il faudra réimprimer ce troisième volet d’une certaine idée de la France contemporaine (s’y trouvent évoqués les attentats de 2015 et 2016), aux fulgurances …