La chaîne indépendante TV Libertés vient de lancer une pétition choc contre ce qu’elle qualifie de « persécution bancaire ». Après douze ans d’activité sans accroc — ni condamnation, ni scandale financier, ni diffusion de fausses informations — la rédaction dénonce la fermeture brutale de ses comptes bancaires, sans avertissement ni justification. Une décision qui sonne comme une tentative d’asphyxie pure et simple, au moment précis où la chaîne devait lancer sa campagne de dons.

Philippe Milliau, président de TVL, ne mâche pas ses mots : « Ce n’est pas une erreur. Ce n’est pas une initiative isolée. C’est une décision politique, maquillée en opération bancaire. » Et d’accuser : le pouvoir utiliserait désormais les banques comme bras armé pour faire taire les voix dissidentes, après avoir mis au pas les plateformes, les médias et les réseaux sociaux.

Selon les dirigeants de la chaîne, cette censure déguisée ne vise pas seulement TV Libertés. D’autres associations patriotiques, des personnalités publiques, voire des citoyens ordinaires sont régulièrement visés, soupçonnés d’être « politiquement exposés » ou simplement mal vus d’un banquier. La chaîne cite également le cas de Nigel Farage au Royaume-Uni, privé de services bancaires pour des raisons ouvertement idéologiques.

Avec cette pétition, TV Libertés réclame une interdiction claire des fermetures de comptes pour des raisons politiques ou idéologiques. « Ce qui nous arrive aujourd’hui peut arriver demain à n’importe quel média, syndicat, lanceur d’alerte ou citoyen engagé », alertent-ils.

Dans un climat où la liberté d’expression semble se heurter à des murs de plus en plus épais, cette initiative entend rallier largement au-delà du cercle des spectateurs habituels de TVL. Et poser une question dérangeante : quand les banques deviennent des censeurs, combien de temps reste-t-il à la démocratie ?

L’appel est clair, et il fait froid dans le dos : « Ne restons pas silencieux face à la mise en place d’un totalitarisme financier à la solde du pouvoir et de Macron. Résistons. Maintenant. »

La pétition est en ligne. Le combat, lui, ne fait que commencer.

Pour la signer, c’est par ici : https://petition-libertes.com/petitions/halte-a-la-censure-bancaire-orchestree-par-le-pouvoir/