François Dubois: « Le mondialisme signifie la fin des exceptions et des richesses culturelles, transformant tout en une bouillie uniforme de culture décadente »

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Dans ce long entretien, François Dubois critique la dissonance entre les valeurs patriotiques de la Gendarmerie et les exigences politiques actuelles, déplorant une dérive vers des idéologies mondialistes. Il explique également comment son livre « Alice au pays de Lucifer » démasque les manipulations sociétales modernes et avertit sur les dangers des mesures de surveillance croissantes mises en place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ainsi que l’idéologie mondialiste débridée, déployée à cette occasion auprès des populations.

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Pouvez-vous détailler les divergences spécifiques entre les valeurs de la Gendarmerie nationale et celles de ses dirigeants qui vous ont poussé à quitter l’institution ?

La notion de valeur est très relative, dépendant du socle sur lequel elle repose. Les valeurs auxquelles nous choisissons d’adhérer sont souvent le produit de notre histoire personnelle. Aussi, le terreau dans lequel j’ai évolué est également à l’origine des valeurs que je défends. Je suis issu d’une famille de militaires. Mon père était militaire, tout comme mon grand-père et ses frères, qui étaient marins, civils ou militaires. Tous ont combattu pendant la guerre. L’un d’eux est décédé noyé lorsque leur navire a été coulé par un U-boot. Un autre transportait des gens fuyant les combats lors de l’offensive allemande de Boulogne-sur-Mer vers Dieppe. Pour ce faire, il naviguait à vue la nuit, lumières éteintes, avec le danger des mines. Deux ont été déportés en camp de travail, mais ils se sont évadés, allant même jusqu’à tuer un soldat allemand. Ils ont dû rester dans la clandestinité. Je me souviens de mon grand-oncle qui me montrait la dague SS noire qu’il avait récupérée lors de sa fuite. Passionné de généalogie, il me présentait les documents relatifs à nos ancêtres corsaires du Roy, dont certains avaient été faits prisonniers sur les pontons en Angleterre au début du XIXe siècle.

 

« L’histoire de France est complexe et nuancée, mais j’ai grandi avec cet héritage du combat pour la patrie. Pour moi, défendre la France et se battre au péril de sa …

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