Katia Roux, Amnesty International: « Les outils de reconnaissance faciale utilisés pour identifier une personne dans l’espace public sont une forme de surveillance de masse »
QR Code, caméras de surveillance, contrôle des population, la France est en train de se doter d’un arsenal technologique notamment pour le JO afin de sécuriser et de surveiller l’évènement. Mais il semblerait que cela contrevienne à la vie privée.
Katia Roux d’Amnesty International France alerte sur les dangers de la surveillance de masse et des discriminations qui pourraient se faire jour ainsi que les restrictions à la liberté d’expression et de manifestation. Il ne va pas sans dire que ce sujet explosif n’a pour l’instant pas été porté au débat public. Entre-t-on dans une ère généralisée de surveillance de masse ?
Quels sont les principaux dangers liés à l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les espaces publics, en particulier en termes de vie privée et de libertés individuelles ?
Les outils de reconnaissance faciale utilisés pour identifier une personne dans l’espace public sont une forme de surveillance de masse et constituent, à ce titre, une violation du droit à la vie privée.
Par ailleurs, la reconnaissance faciale limite considérablement le droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression. Les États ont de plus en plus recours à ces systèmes pour le maintien de l’ordre lors de manifestations, de festivals …
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