(Vidéo) L’académicien Jean-Marie Rouart charge Emmanuel Macron : « C’est de la poudre de perlimpinpin. Macron lui-même ne s’exprime qu’en franglais et je ne suis pas sûr que la France soit sa patrie »

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Jean-Marie Rouart, éminent romancier, essayiste et membre respecté de l’Académie française, n’a pas mâché ses mots concernant les récentes déclarations du président de la République en rapport avec la célébration de la langue française. Le romancier n’a pas hésité à critiquer ouvertement le chef de l’État, reprochant à ce dernier son usage du « franglais » tout en prétendant célébrer le patrimoine linguistique français.

Selon Jean-Marie Rouart, cette célébration n’est rien d’autre que « de la poudre de perlimpinpin ». Il a déploré le fait que, malgré tous les discours grandiloquents, le président lui-même ne semble pas accorder une grande importance à la langue française, optant plutôt pour un mélange anglo-saxon dans sa manière de s’exprimer. « Je n’ai pas l’impression que la patrie de Macron soit la France« , a-t-il déclaré, mettant en doute la loyauté du président envers son propre pays et sa culture.

 

L’académicien n’a pas non plus été avare de critiques concernant les projets de rénovation du château de Villers-Cotterêts, y voyant un gaspillage inutile d’argent public. « Dépenser un pognon de dingue dans la rénovation du château ne servira à rien« , a-t-il tranché. Pour lui, il y aurait sans doute des moyens plus pertinents et plus efficaces de célébrer et de promouvoir la langue française.

La critique de Rouart intervient suite aux déclarations tonitruantes du président concernant l’écriture inclusive, une réforme linguistique controversée qui divise l’opinion publique française. Le fait que le président prenne une position aussi tranchée sur un sujet aussi sensible tout en faisant preuve d’un manque de cohérence dans ses propres actions et déclarations n’a fait qu’alimenter la polémique.

En conclusion, alors que la promotion et la célébration de la langue française devraient être des sujets fédérateurs pour la nation, elles semblent aujourd’hui être source de division et de controverse. Les critiques acerbes de Jean-Marie Rouart illustrent bien les tensions et les interrogations qui entourent la véritable intention du gouvernement concernant la défense de la langue française. Seul l’avenir dira si ces critiques seront prises en compte ou si elles resteront lettre morte.

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