Aurélien Rousseau, ministre de la Santé sous le coup d’une plainte à la CJR déposée par Xavier Azalbert et le Professeur Christian Perronne
Le Professeur Perronne et Xavier Azalbert, directeur de la rédaction de nos confrères de France-Soir, ont déposé une plainte à la Cour de justice de la République (CJR) à l’encontre du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, suite à ses déclarations controversées sur France Inter. Le ministre avait affirmé le 3 octobre qu’il n’y avait pas d’effets secondaires liés à la vaccination Covid-19, dans le cadre d’une campagne de vaccination. Cette plainte a été rendue publique par l’association BonSens.org, dont les deux plaignants sont administrateurs.
Lors de son intervention sur France Inter, le ministre de la Santé avait répondu à une question de la journaliste Léa Salamé, déclarant que le vaccin était sans effets secondaires, ce qui visait à encourager la vaccination. Le Professeur Perronne et Xavier Azalbert ont donc porté plainte pour tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination contre la Covid-19, considérant cette affirmation comme fallacieuse à la lumière des données scientifiques disponibles dans de nombreux pays ainsi que des documents officiels des autorités sanitaires françaises et européennes.
L’avocat des plaignants, Me Protat, a qualifié cette déclaration de frauduleuse, soulignant que le ministre aurait pu influencer des personnes à se faire vacciner en déformant la réalité des effets secondaires documentés. Cette action en justice vise à rétablir la vérité des chiffres pour garantir un choix éclairé basé sur le droit au consentement libre et éclairé, tout en reconnaissant la dignité des victimes des effets secondaires.
Le Pr. Perronne et France Soir m’attaquent devant la CJR. Le motif (si je comprends bien) : avoir dit que les vaccins à ARN messager contre le Covid sont sûrs et efficaces… Que dire ?, sinon que les vaccins à ARNm sont sûrs, efficaces et essentiels pour protéger les + fragiles.
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) October 8, 2023
Me Protat a également exprimé son étonnement quant à l’absence d’intervention de la journaliste Léa Salamé pour confronter le ministre sur ses déclarations lors de l’interview. Il a rappelé l’importance, pour un sujet d’intérêt général, du respect de la charte de Munich par les médias afin d’offrir une perspective complète et impartiale aux auditeurs.
Cette affaire survient après la sanction de l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) contre CNews en août 2023 pour une interview du Professeur Perronne, où aucun contradicteur n’avait été invité. Ces événements soulèvent des questions quant à la nécessité d’un journalisme équilibré et impartial sur des sujets aussi cruciaux.