(Vidéo) Le fléau des punaises de lit dans les TGV : un cheminot accuse le manque de moyens, la sous-traitance et « la casse du rail »

par
Partagez l'article !

« Des rames dégueulasses, ça pue à l’intérieur ! Ce n’est pas tolérable ! La direction est responsable de cette situation. C’est toujours la même chose : le profit ! Le profit ! Le profit ! Voilà les conséquences de la réforme ferroviaire de Macron votée en 2018 et tout s’explique avec la casse du rail! » selon Clément Alonso, cheminot et délégué Sud Rail.

Les punaises de lit se propagent partout et n’épargnent personne. Les transports en commun ne font pas exception, notamment à Paris dans le métro, le RER et les TGV qui quadrillent la ville et traversent la France. On craint même que ce problème ne devienne très embarrassant lors des prochains Jeux Olympiques à Paris.

D’après la presse étrangère, les punaises de lit sont devenues un réel fléau dans les transports publics parisiens, avec une forte présence dans les trains et les bus. Cela s’explique en partie par les mouvements fréquents et importants de touristes et de voyageurs, mais également par un manque d’hygiène et de moyens de nettoyage adéquats.

La SNCF  affirme nettoyer minutieusement toutes les rames de trains, mais ce n’est malheureusement pas vrai selon Clément Alonso cheminot au technicentre de Châtillon et membre de la CSSCT. Les chiffres officiels révèlent que ce nettoyage n’est pas suffisant pour éradiquer la présence des punaises de lit. Ces insectes, qui sont très difficiles à éliminer, aiment se nicher dans les interstices, les coutures et les fissures des sièges et autres revêtements intérieurs. Des zones difficiles, voire impossibles à atteindre par les nettoyeurs de la SNCF.

 

Mais ce n’est pas la seule raison pour ce cheminot qui dénonce des manques d’effectifs, de la sous-traitance au bord des rames et du manque criant de moyens pour venir à bouts des punaises de lits mais également des cafards. « Voilà les conséquences de la réforme ferroviaire de Macron votée en 2018 et tout s’explique avec la casse du rail! » selon Clément Alonso, cheminot et délégué Sud Rail.

La situation est d’autant plus préoccupante que les transports en commun sont très fréquentés, et que les punaises de lit se propagent facilement d’un siège à l’autre, voire dans les sacs des voyageurs. Si rien n’est fait rapidement pour contrer ce fléau, les prochains Jeux Olympiques à Paris risquent d’être compliqués à gérer.

Pour le gouvernement, la SNCF, la RATP et les pouvoirs publics, il est urgent de trouver des solutions pour nettoyer les rames de trains, et les autres moyens de transport, de manière plus régulière et approfondie.

Laissez votre commentaire

Il vous reste

0 article à lire

M'abonner à