Décidément, même la vieille garde socialiste par la voix de Ségolène Royal, le reconnaît : oui la réforme des retraites est imposée par l’Union européenne. Alors que cet état de fait n’est pas du tout abordé dans les médias, ni dans la classe politique actuelle, ceux qui se hasardent à porter cette analyse sont immédiatement raillés ou pire, traités de complotistes.

L’ancienne ministre socialiste était l’invitée de Sonia Mabrouk sur Europe 1 ce 30 mai. Elle reconnaît une politique néolibérale et un démantèlement stratégique notamment celui du Fret Sncf mais aussi d’EDF.

Ségolène Royal reconnaît que lorsque les socialistes étaient au pouvoir, ils ont eux aussi accepté les réformes imposées par Bruxelles « et souvent à tort ». « Aujourd’hui les Français voient bien que tout ce qui n’est pas profitable est détruit et cela ne va pas dans le bon sens » poursuit-elle.

En réalité, ce qu’on appelle pudiquement des réformes structurelles sont des injonctions de Bruxelles pour faire baisser les dépenses publiques et accélérer la vente à la découpe notamment par la vente de fleurons français au plus offrant tel que l’écrit le normalien Laurent Izard et bien d’autres encore qui dénoncent la main mise de Bruxelles sur la politique économique et sociale de la France.

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