Mélodie, Où est mon cycle ? : « Beaucoup de femmes ont besoin de reconnaissance et de liberté de parole sur ces effets secondaires »

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Victime de complications de santé après sa vaccination, Mélanie a fondé le collectif « Où est mon cycle » qui sert à recenser les effets secondaires liés au vaccins notamment sur les troubles menstruels. Elle dit avoir reçu près de 5000 témoignages de femmes. Elle a été auditionnée il y a quelques semaines au Sénat lors de la commission d’enquête sur les effets secondaires, peu relayée dans les grands médias. Mélanie nous en dit plus Putsch.

propos recueillis par

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Pourquoi et quand avez-vous décidé de lancer cette initiative pour recueillir des témoignages ?

Suite à l’injection j’ai eu des effets secondaires sur mon cycle menstruel, effets secondaires très douloureux fatigants et pénibles. Côté médecine, aucune réponse, un flou total, effets secondaires balayés d’un revers de main qui évacuait bien vite ces questions gênantes et visiblement inutiles. Suite à l’omerta médicale et médiatique, me rendant compte que j’étais loin d’être un cas isolé, j’ai ouvert un compte Instagram « ouestmoncycle », essayant d’offrir un espace de parole, de reconnaissance et de réconfort. La page Instagram a vraiment été lancée le 7 janvier 2022.

Combien avez-vous reçu de témoignages à ce jour et par quel biais?
J’ai reçu plus de 5000 messages par mail, via instagram ainsi que sur le site Internet.

Quelle est votre situation personnelle à ce jour?
Les detox fonctionnent bien, je suis, je l’espère, sur la bonne pente. Mais je ne suis pas celle qui a connu les effets secondaires les plus graves. Beaucoup de femmes ont des effets secondaires bien plus graves que les miens. Pour certaines, elles ont dû subir une hystérectomie, où sont en ménopause précoce…

Comment expliquez-vous un tel dédain des autorités politiques et sanitaires?
Je pense que les effets secondaires sont très graves, et que les reconnaître montrerait toutes les horreurs de la situation. Même pour moi qui reçois des témoignages à longueur de journée j’ai des fois du mal à y croire. Alors reconnaître que la vaccination a rendu stérile de très jeune femmes n’est certainement pas la bonne stratégie pour une vaccination de toute la population;

Quelles difficultés rencontrez-vous pour faire vivre ce collectif?
La censure. C’est vraiment très compliqué d’être censurée en permanence, Alors que je me rends compte que beaucoup de femmes ont besoin de reconnaissance et de liberté de parole.

A quoi attribuez-vous l’omerta sur ses effets secondaires dans les grands médias ?
Je pense qu’ils n’ont tout simplement pas la liberté de parler de tout ça.

Quel regard portez-vous sur l’enquête parlementaire qui a été ouverte en France sur les effets secondaires des vaccins suite à la pétition lancée sur le site du Sénat ?
Cette enquête parlementaire a permis de faire reconnaître que les troubles du cycle menstruel sont des effets secondaires avérés de la vaccination. Après que je pense que son but en soi et d’améliorer la pharmacovigilance

Qu’attendez-vous aujourd’hui du gouvernement et des autorités sanitaires sur ces effets secondaires ?
J’attends une réelle prise en main suite aux très nombreux éléments communiqués par nos soins. Une vraie prise de position. On ne peut pas penser que la ménopause chez des femmes et de très jeunes filles n’amène pas une réelle matière à réflexion par rapport à l’injection. Beaucoup de femmes ont perdu leur qualité de vie, sont épuisées. Elles sont à bout. Il faut que les femmes soient soignées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire des victimes d’effets secondaires dus à une injection. On ne peut plus entendre la réponse, c’est le stress, certaines se sont même vues proposer des antidépresseurs… Il y a un dédain évident de certains professionnels de santé. Ces réponses ne sont pas acceptables et ne doivent plus être données.

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