(Vidéo) Petite bamboche au Ministère de l’Enseignement supérieur ?
Jacques Chirac avait pour habitude de dire que « les emmerdes volent en escadrille ». Après la polémique qui ne cesse d’enfler sur les dîners privés qui auraient été organisés par Jean-Pierre de Chalençon en plein coeur de Paris (une enquête est en cours), voici une nouvelle vidéo qui pourrait déstabiliser une nouvelle fois de plus, l’exécutif et faire enfler une polémique qui pourrait devenir rapidement incontrôlable.
C’est au tour du Ministère de l’Enseignement supérieur d’être sous le feu des critiques après la publication d’une vidéo par un internaute qui montre une sauterie organisée le vendredi 29 janvier dernier vers 22H00 dans les locaux du ministère dans le 5ème arrondissement de Paris. On y voit 3 personnes danser, rigoler et se déhancher sans geste barrière ni masque.
Les services du Ministère ont confirmé l’authenticité de cette vidéo à nos confrères de 20 minutes tout en modérant la polémique à venir, « c’est un moment de détente en marge d’une semaine de travail, il n’y a pas lieu de monter cela en épingle (…) ». Le Ministère s’est également ému de la tournure que prennent les événements : « On bascule dans quelque chose de dangereux et de nuisible dans une société de délation avec des personnes qui filment aux fenêtres des collaborateurs de cabinet qui bossent 16 heures… ».
Il n’était donc pas question de bamboche mais de « moment de convivialité »…
Petite "bamboche" organisée au ministère de l'enseignement supérieur…
Vidéo filmée le 29 janvier 2021 aux alentours de 22h… #MangeonsLesRiches #chalencon #RestaurantsClandestins @sup_recherche pic.twitter.com/pvZ6ejz0QJ— 🜃 ZeEnd 🜃 (@ton_breu) April 5, 2021
Suite à l’affaire des dîners clandestins, l’internaute, excédé, a déclaré vouloir montrer cette vidéo toujours à nos confrères de 20minutes. Alors que les étudiants sont dans une détresse économique et psychologique catastrophique depuis plusieurs mois, pas sûr que cette nouvelle vidéo puisse apaiser les tensions de plus en plus en fortes en France.
Dès à présent, à qui le tour ?