Près de 200 policiers menacent de démissionner en Isère suite aux propos d’Emmanuel Macron

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Le malaise est profond chez les policiers. D’après nos confrères de France 3, près de 130 policiers à Grenoble seraient sur le point de démissionner suite aux déclarations d’Emmanuel Macron sur le média en ligne, Brut.

Les syndicats Alliance et SGP Police dès le lendemain de l’intervention du chef de l’Etat avaient fait part de leur exaspération et leur indignation sur «le délit de faciès» et «les violences policières » abordés par Emmanuel Macron dans cet entretien ainsi que le lancement en janvier d’une plateforme pour dénoncer ces violences.

Les organisations syndicales avaient promis d’arrêter les contrôles d’identité. Plusieurs opérations de contrôle ont été également organisés ces derniers jours notamment à Paris sur le périphérique pour sensibiliser la population à leur métier.

Et la colère ne faiblit pas puisque il est question aujourd’hui de démission chez certains fonctionnaires de police notamment en Isère et à Grenoble qui pourraient regrouper près de 200 policiers. C’est d’ailleurs le sens des propos de Yannick Biancheri, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Isère, qui l’a annoncé dimanche 13 décembre.

Le malais est grand et Emmanuel Macron pourrait connaître une fronde sans précédent dans le corps policier alors que ceux-ci ont été beaucoup sollicités pour tenter de maintenir l’ordre depuis deux ans et demi et soumis à rude épreuve quotidiennement par une délinquance endémique dans le pays.

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