Luce Julien (DG de Radio Canada): « Être journaliste, c’est comme travailler dans un hôpital. C’est 24/7 & urgences »

Partagez l'article !

(2ème partie) Putsch a rencontré à Montréal dans la tour de Radio Canada, Luce Julien, directrice générale de l’information. Elle a été la première femme nommée à ce poste. Putsch publie la deuxième partie de ce long entretien avec Luce Julien sur l’avenir des médias, les Fake News ou encore le rôle de chaines d’info en continu.

Partagez l'article !

Retrouvez ici la première partie de l’entretien de Luce Julien sur putsch.mediaVous dites que certains responsables politiques ici au Québec refusent de débattre dans les médias. Pourquoi ?

Cela ne veut pas dire qu’ils refusent de donner une interview mais ils refusent parfois de débattre. Mais cela est vrai depuis très longtemps. Puis aujourd’hui, il est facile pour les politiciens de contourner et de publier sur Facebook ou sur Twitter pour ne plus se confronter au débat. Pendant la campagne électorale, Radio Canada était le seul média francophone à la couvrir dans les avions car les médias écrits n’ont plus d’argent pour suivre les chefs en campagne électorale. C’est ce qu’on appelle ici la caravane des chefs. A mon sens, cette situation est grave pour la démocratie. De plus, les personnalités politiques ne se sentent plus l’obligation de parler aux médias chaque jour. Par exemple, le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, pendant sa campagne, ne répondait plus aux médias car il possédait sa propre chaîne. Il n’a pas fait de campagne ni en bus ni en caravane. Et cela m’inquiète drôlement.

 

« Les personnalités politiques ne se sentent plus l’obligation de parler aux médias chaque jour. Par …

Pour lire la suite et accéder en illimité aux articles de , profitez de notre offre de lancement

[Offre d'abonnement]

4,99€*

* Accès à tous les articles de par renouvellement mensuel
Abonnez-vous

Vous devez vous abonner pour lire cet article.

M'abonner à