Nello Scavo : « Si l’Italie n’a pas détecté la menace liée à la présence d’un chef des passeurs, c’est inquiétant… »

Partagez l'article !

Le quotidien italien « Avvenire » a publié une enquête en plusieurs épisodes qui a prouvé la présence d’un chef des passeurs libyens dans une rencontre officielle entre fonctionnaires italiens et libyens. L’homme a été reconnu coupable par l’ONU « de crimes contre les migrants ». Putsch a interviewé l’auteur de cette longue enquête : Nello Scavo, journaliste italien et grand reporter. Son travail offre une autre perspective sur la crise des migrants et sur sa gestion de la part des gouvernements qui se sont succédé en Italie avant les élections législatives de 2018.

Partagez l'article !

Mises à jour de dernière minute :

Samedi 19 octobre 2019. Comme anticipé par Putsch vendredi 18 octobre, Nello Scavo a reçu des menaces de la part du « roi » des passeurs libyens, sur lequel il a enquêté. Pour cette raison, les autorités italiennes ont placé ce journaliste sous la protection d’une escorte policière (retrouvez l’article du quotidien « Avvenire »). 

Jeudi 17 octobre 2019. Alors que nous étions prêts à publier l’interview du journaliste italien Nello Scavo, celui-ci semblerait avoir reçu des menaces de la part de Bija, c’est à dire Abd al-Rahaman al-Milad (retrouvez l‘article sur le site du quotidien Avvenire). Ce dernier, avait accepté d’échanger avec le journaliste italien à travers une messagerie. M. al-Rahaman al-Milad a contesté les affirmations du quotidien Avvenire concernant sa présence en Italie. Selon lui, il se trouvait en Italie « pour arrêter les migrants » et il déclare être arrivé dans le pays « avec un visa » régulier. Ensuite Bija a écrit à M. Scavo : « tu as écrit des mensonges, nous ouvrirons un dossier et tu auras un procès ». Ensuite les messages de M. Al-Rahaman al-Milad, changent de ton. D’abord il envoie une photo d’une jeune femme, dont il révèle certaines informations professionnelles et familiales, connues par un très petit nombre de personnes. Bija ne mentionne pas de nom mais il affirme que  » cette personne a dit des mensonges sur moi ». C’ est une journaliste indépendante italienne qui en 2016 a été l’une des premières à s’intéresser à M. al-Ramhan al-Milad. Les menaces contre les journalistes italiens on suscité une vive réaction de Vito Crimi,  vice-ministre de l’intérieur italien. Comme l’écrit l’agence de presse italienne …

Pour lire la suite et accéder en illimité aux articles de , profitez de notre offre de lancement

[Offre d'abonnement]

4,99€*

* Accès à tous les articles de par renouvellement mensuel
Abonnez-vous

Vous devez vous abonner pour lire cet article.

M'abonner à