Beauvoir en Pléiade ou l’église au milieu du vintage

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« Une journée où je n’écris pas a un goût de cendres », disait Simone de Beauvoir. Du « Nulla dies sine linea » rapporté par Pline l’Ancien au « Kein Tag ohne Linie » asséné par Paul Klee, la même détermination d’écrire, de tracer – de laisser sa trace.

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Deux volumes de la Pléiade proposent les Mémoires de celle qui a pratiqué l’écriture de soi dès ses dix-huit ans. Des Mémoires d’une jeune fille rangée à La Cérémonie des adieux, six ouvrages couvrent pratiquement toute l’existence de Beauvoir, de sa naissance à la disparition de Sartre. Le ton et les codes épousent les géométries variables du récit de soi. Autobiographie, mémoires, autoportrait, témoignage, avec, au centre une mort très …

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