Françoise Sagan : le temps béni de l’écriture

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Par Marc Emile Baronheid – Une vestale. Pendant près de vingt ans, Peggy Roche a évolué discrètement dans le sillage de Françoise Sagan, en personnage d’arrière-plan mais nullement négligeable, au point que Denis Westhoff, fils de Sagan, notera «Lorsque Peggy s’en alla, ce fut une part de ma mère qui disparut avec elle et ne revint jamais.»

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Mannequin, styliste, journaliste de mode, elle a nourri pour son inconstante amie une passion exaltante et impétueuse, cimentée patiemment par la longueur de temps, en dépit de ou grâce à quantité d’aventures périphériques. « Je monte me coucher rapidement, pour garder intacte la joie immense de cacher un secret tout aussi immense. Je te retrouve quelques heures plus tard, ton corps fatigué se blottissant contre le mien ». Le monde selon Sagan, entre Palfium 875, alcool à gogo, drogues plus malignes parfois payées par chèque, fringale d’amours, démon du jeu, bande d’amis indéfectibles. Et par-dessus tout, le temps béni de l’écriture. Le premier roman publié en France d’une canadienne née en 1982.

« Peggy dans les phares », Marie-Eve Lacasse, Flammarion, 18 euros

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