
Cécilia Bertolini : une carrière Jazz sur le tard
Par Nicolas Vidal – «La musique arrivée tardivement est devenue une évidence», Cécilia Bertolini ne cache pas son amour tardif pour le Jazz. Aujourd’hui, elle poursuit une carrière déjà riche et sort son nouvel album «Back On Track». Elle nous parle de cette passion fraîche et de la quintessence de ce nouveau projet.
Cécilia, pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec le jazz ? Et de vos influences musicales ?
Presque par hasard… Plus jeune, mon père écoutait FIP, Nougaro, Petrucciani, Dave Brubeck, Didier Lockwood en boucle sur la chaine du salon mais je trouvais ça ringard à l’époque ! Bien plus tard, c’est un ami violoniste qui m’a initié au Jazz en m’emmenant écouter des concerts Live, et en me trainant dans les jams des clubs de Paris. J’ai d’abord aimé l’atmosphère, l’état d’esprit, la convivialité et la spontanéité de ces soirées. Puis, j’ai commencé à chantonner timidement les standards du Song Book et découvert les grandes Divas Sarah Vaughan, Carmen Mc Rae, Ella Fitzgerald. J’ai eu envie de prendre des cours et je me suis inscrite à l’ARIAM dans la classe de Laura Littardi.
D’où vous est venue cette vocation à chanter ?
J’ai toujours aimé chanter. Quand j’étais petite, mes parents me racontent que je repiquais instinctivement les Beatles sans même comprendre un mot de ce que je fredonnais. Mais je n’aurais jamais imaginé que j’allais plus tard …