Marie Ndiaye : Lucullus dîne chez Lucullus
Par Marc Emile Baronheid – Très à la mode en ce moment, Magritte se plairait à dire que ceci n’est pas une métaphore de l’écrivaine. Même si la protagoniste trouve dans la création une raison de vivre, même si la solitude est un morceau de bravoure à répétition, même si ses clients la portent aux nues, même si sa créature finit par la trahir.
Plutôt une allégorie ? Vous en jugerez, à travers l’ histoire simple d’une gamine touchée à 16 ans par la grâce des fourneaux. La morgue universitaire la qualifierait d’ autodidacte, parce qu’elle échappe à toute manipulation. Le narrateur, vestale maladroite qui l’accable d’une encombrante …
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