Visa pour l’Image : le photojournalisme entre guerre et paix à Perpignan

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Par Ludivine Augé – Le festival international de photojournalisme de Perpignan, rendez-vous incontournable des passionnés de photographie, acte cette année sa 28e édition.

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Le photographe Aris Messinis à l’honneur pour cette nouvelle édition de Visa pour l’Image

Du 27 août au 11 septembre 2016, Visa pour l’image accueillera 22 expositions qui tenteront de montrer les réalités de notre monde actuel. Ainsi sera mis en avant le reportage Scènes de guerre en zone de paix d’Aris Messinis qui retrace une actualité européenne encore brulante : l’arrivée des réfugiés syriens sur l’île de Lesbos en Grèce, après avoir traversé, au péril de leur vie, la mer Égée, fin 2015.
Déjà récompensé par des prix tels que celui de Bayeux-Calvados des Correspondants de guerre, au Fotoweek 2011 ou encore aux Days Japan 2012, Aris Messinis a déjà fait ses preuves dans le milieu du photojournalisme. À l’occasion de son dernier reportage, le photographe souhaite évoquer la réalité d’une situation difficile, éprouvante et parfois choquante.

« J’ai travaillé en Syrie et en Libye. Photographier la guerre, je connais. Quand on va là-bas, on s’attend à ce genre de scènes. Mais pas à Lesbos. »
Aris Messinis
Making-of du reportage

À ses côtés, pas moins d’une vingtaine de photographes exposent leurs travaux tels que Niels Ackermann avec son reportage Les enfants de Tchernobyl sont devenus grands (lire l’interview ici), Juan Arredondo avec La génération du conflits : les enfants soldats en Colombie ou encore Frédéric Noy avec Ekifire, les demi-morts. Des rencontres avec les différents photographes exposants seront mises en place au fil de la programmation.

Visa pour l’Image : rétrospective en photos de l’année écoulée

Visa pour l’Image s’attache à faire une synthèse des actes qui ont marqués l’année écoulée sur la période de septembre 2015 à août 2016, riche en rebondissements plus ou moins médiatisés, suivant les avancées culturelles ou scientifiques, des crises politiques ainsi que des conflits.

Dans cette optique, les diffusions d’une dizaine de films-documentaires seront proposés tels que Les réfugiés aux portes de l’Europe et les problèmes d’immigration dans le monde ; Camps de réfugiés rohingyas au Bangladesh et en Birmanie ; Un an après le virus Ebola ; ou encore Jeunesse afghane et égyptienne. De plus, différents hommages seront organisés dont ceux dédiés aux photographes et journalistes disparus dans l’année comme Peter Marlow, Leila Alaoui ou Majd Al Dairani.
L’AFP diffusera quant à elle deux de ses sujets, à savoir le reportage d’Albert Gonzalez Farran sur la situation au Soudan du Sud et le travail collectif des photographes syriens sur le conflit d’avril 2015 à juin 2016.

Enfin, une librairie éphémère sera créée et accueillera des dédicaces.

L’ensemble de cette programmation prendra place dans 7 lieux de la ville dont le Couvent des Minimes, l’Église des Domicains, l’Hôtel Pams, ou encore l’Arsenal des Carmes.

Entrée gratuite, tous les jours, de 10h à 20h, pour toutes les expositions et durant la durée totale du festival.

Points forts de la programmation :
> Semaine scolaire du 12 au 16 septembre
> Soirées de projection du 29 août au 3 septembre, à 21h45, au Campo Santo (pas de retransmission en simultané sur la place de la République.
> Semaine Professionnelle du 29 août au 4 septembre

Infos pratiques et programme complet:
www.visapourlimage.com

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