Les mystères de la Quatrième République : tome 4 très policier

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Par Boris Henry – Avec le quatrième tome de leur série Les mystères de la Quatrième République, Philippe Richelle et Alfio Buscaglia proposent un récit policier classique, conduit avec talent et élégance.

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1956, à Paris. Un journaliste pigiste consacrant un livre aux mouvements procolonialistes en Afrique du Nord, et notamment à une organisation nommée la Main rouge meurt d’une overdose dans d’étranges circonstances. Le commissaire Coste est rapidement persuadé qu’il s’agit en fait d’un meurtre. Et si le sujet sur lequel travaillait le journaliste était à l’origine de son décès ?

Cette histoire policière débute comme beaucoup d’autres : club parisien, mort suspecte, éléments politiques… Rien de nouveau sous le soleil donc, mais aussi bien Richelle au scénario que Buscaglia au dessin donnent une épaisseur à cette enquête et à ses ambiances, un peu comme l’effectue depuis plusieurs décennies Alain Dodier avec sa série Jérôme K. Jérôme Bloche, avec humilité, talent et élégance. Certaines séquences et pages sont ainsi particulièrement belles et fortes.

Si les multiples rebondissements sont intéressants, la fin est assez vite expédiée et tient quelque peu du cliché, mais qui apprécie les récits classiques, bien ficelés et illustrés avec un réalisme sobre et efficace, suivra cette intrigue policière certainement avec plaisir.

Les mystères de la Quatrième République, tome 4
« La Main rouge »
Éditions Glénat, collection Grafica
Scénario de Philippe Richelle, dessins d’Alfio Buscaglia, couleurs de Claudia Boccato
56 pages en couleurs – 14,50 euros

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