Les revues vont-elles devenir des arbitres de l’élégance littéraire ?

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Par Pascal Baronheid – bscnews.fr / Les revues vont-elles redevenir des laboratoires, des viviers, des baromètres, des arbitres de l’élégance littéraire, des cimetières pour illusions perdues, des symptômes de l’air du temps, des lieux où l’on s’escrime à faire entendre des voix que personne ne demande ?

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La plupart d’entre elles sont éphémères, et c’est très bien car la durée engendre un confort malencontreux ou cède à la tentation du fleuret moucheté.

L’éditeur Léo Scheer ne se contente pas d’héberger La Revue littéraire. Il s’y investit, signant des chroniques ou stigmatisant « La conjuration des crétins », provoquée par un ouvrage de Richard Millet. Une revue sans polémique courrait le risque de la confidence. Scheer place ses pions, dans la perspective d’une publication à paraître en 2016 sous sa bannière. C’est de bonne guerre. Quelques pages de son Journal (1978-1979) en disent plus long sur Millet que bien des affrontements périphériques. Ainsi, la relation d’une visite à Pascal Quignard est un modèle de condescendance hypertrophiée pour quelques contemporains, dont Jean d’Ormesson. On pense au Portrait de Dorian Gray : « Mieux vaut ne pas différer de ses compagnons ».

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