Maud Tabachnik : un nouveau polar superflu ?
Par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr / Boris Berezovsky (BB), Américain, flic à San Francisco, apprend le suicide de … Boris Berezovsky, oligarque russe, dont il ignorait l’existence. Puis le flic découvre que ses parents étaient en contact avec le Russe.
Par ailleurs, BB est sur la piste de Ferris Holme, un tueur psychopathe. Une enquête difficile, bientôt contrariée par l’agression de son père Vladimir. Elle serait l’œuvre de services secrets étrangers et d’autant plus incompréhensible que, pour BB, ses parents sont des citoyens tranquilles et anodins. À quel point Holme cultive-t-il le dérangement mental ? Jusqu’ici, il a roulé tout le monde dans la farine. Seul BB paraît capable de mettre à mal une redoutable capacité de nuisance et un système de défense qui n’offre nulle aspérité à laquelle s’accrocher. Un duel s’engage, malheureusement pollué par l’odyssée de l’autre Boris. Une bipolarisation superflue qui agace plus qu’elle n’attache. En matière de dopage des sportifs, on appelle cela un produit masquant.
« Danser avec le diable », Maud Tabachnik, Albin Michel, 20,90 euros
Lire aussi dans les polars :
Bonnes aventures et mauvais garçons : les polars du printemps
Road tripes : un « polar humoristique et déjanté »
Gallimard : la Série noire fête ses 70 ans
Déclinaisons de femmes en noir