Marat ne dort jamais : le dernier roman d’une trilogie des grands perdants de l’Histoire

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Par Pascal Baronheid – bscnews.fr/ « Pâris sortit son sabre de sous sa houppelande et le planta dans le flanc gauche du député. Le patron, Février, se précipita sur l’assassin qui lui jeta une chaise dans les jambes avant de s’enfuir. Allongé sur la table, dans le brouillard orangé des bougies, le blessé répétait de plus en plus faiblement : j’ai froid ». Ceci n’est pas un polar historique, dans la veine des best-sellers de Jean-François Parot, mais le dernier roman d’une trilogie des grands perdants de l’Histoire.

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Articulé autour de Marat, le savant admiré de Goethe et le penseur polyglotte, disciple de Montesquieu, il fait suite au Ministre des ombres, qui racontait la chute de Fouquet et à Un peintre doit venir, récit de l’assassinat du duc d’Enghien. L’auteur, Pierre Lepère, est poète, essayiste et romancier, trois dispositions qu’il conjugue avec bonheur pour arracher ses personnages au confinement dissuasif des manuels scolaires. Peu d’éditeurs osent encore miser sur pareille entreprise au cours aléatoire. C’est ce qui fait la différence entre les enthousiastes et les boutiquiers.

« Marat ne dort jamais », Pierre Lepère, La Différence, 20 €

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