Peinture : Yvelyne Tarbouriech, « Peindre est mon moteur de vie ! »

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Par Blandine Dumazel – bscnews.fr/ L’art parle aux sens directement et provoque des coups de lumières et d’ombres aussi, parfois. Il est le reflet vibrant des émotions qui habitent, dans le partage de l’instant, l’artiste – créateur, et son public. L’art a le pouvoir d’extirper les émotions enfouies en nous. Ma rencontre avec Yvelyne Tarbouriech, fût tout cela, voilà un an, au Festival d’été du Château de la Tuilerie dans le Gard. Depuis, je suis son travail. Pour vous, ce matin, une rencontre pour une invitation à faire la connaissance du peintre !

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De la force des racines pour se construire…

Nîmoise d’adoption depuis l’enfance, Yvelyne Tarbouriech a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Nîmes dirigée en cette période-là par Claude Escolier, lequel fût l’accompagnateur de nombreux artistes, peintres et sculpteurs, en Languedoc. Yvelyne Tarbouriech eût le privilège d’être également une amie proche. Elle l’évoque avec affection et estime « Pour moi, Monsieur Escolier est une référence, un Maître. Il m’a beaucoup appris, guidée. Il y a peu, au début du mois d’octobre, sa fille m’a fait l’amitié de venir à la manifestation « La Bourse aux papiers », rencontre régulière du calendrier des peintres de l’association « Courant d’Arts » dont j’étais l’invitée. J’en ai été touchée. »

En quelques mots, livrez-nous les traits de votre peinture d’aujourd’hui ?
« Mon travail du moment envisage le corps humain, je dessine et peins des portraits, des nus. La découverte de l’âme humaine en général, m’inspire. Je tente de faire passer mes émotions, celles qui stimulent pour se sentir vivre en harmonie avec soi-même, qui stimulent pour être avec les autres dans le monde d’aujourd’hui. A La Grande Bourse, au début du mois d’octobre, j’ai présenté une série de nus sur papier et sur toile et également des études de mouvement, notamment dans la représentation du Flamenco, un intérêt de toujours, « Tarbouriech », un nom qui puise son origine en Espagne !
Nîmes pays d’adoption, Nîmes comme un retour aux sources du Sud. Connaissez-vous le hameau du nom de « Tarbouriech » situé non loin de Riols en Roussillon ? Je suis curieuse de l’histoire de ce petit village, peut-être un ouvrage d’édition à venir ? Qui sait ? »

Vous avez un impérieux besoin de peindre… Parlez-nous de vos méthodes de travail, vos supports, votre environnement…
« L’Ecole des Beaux Arts de Nîmes dispensait toutes les disciplines d’arts plastiques et a toujours accordé une place centrale à la peinture. L’Ecole des Beaux-Arts de Nîmes, aujourd’hui encore, a une spécificité qui réside dans son implication à l’égard d’une discipline parfois négligée, le dessin.J’ai passé cinq ans aux Beaux-Arts. Des enseignements théoriques et pratiques. J’ai eu une année spécifique en gravure avec Jean-Marie Granier qui fut également président de l’Académie des Beaux-arts à Paris. Avec Claude Escolier, j’ai particulièrement travaillé le collage, une recherche que j’affectionne. Pour ce qui est de mon travail de peintre, je suis en recherche continue. J’ai une prédilection pour la variation des supports, alors j’expérimente pour faire mes choix. J’utilise et associe l’acrylique, les encres de couleur, l’encre de Chine, le pastel aussi bien sur les supports papiers (entre autre sur papier abrasif) que sur les toiles. La couleur est présente mais laisse une grande place au dessin.Mon lieu de vie est mon atelier ! Normal, puisque j’ai un besoin vital de création, ces moments-là sont ma vie « passion peinture ». J’aime en parler. Et comme j’apprécie le partage, je prépare un week-end « atelier ouvert » pour début décembre. Info exclusive ! » (sourires)

Des expositions et des engagements de coeur…

Yvelyne Tarbouriech a souvent eu des expositions personnelles ou en groupe, à Nîmes, Vézenobres, Alès, etc…Une œuvre exposée est une source infinie de ressentis émotionnels. C’est pourquoi nombre d’artistes s’engagent pour des causes pleines d’humanité. Yvelyne Tarbouriech est de ceux-là. Elle répond présente à l’association « Beauté et Handicap » dont les fonds recueillis servent utilement. S’engager et partager, deux mots qui font écho au désir du peintre. Aussi, quand la Jeune Chambre Économique de Nîmes et sa Région organise un « Business Happy Hour » sur le thème de l’art, sans hésitation elle répond présente. A noter, particulièrement, qu’elle a la responsabilité, depuis cette rentrée, d’un cours de « Nu », avec un ou une modèle, tous les lundis matins à Nîmes. La peinture pour passion, c’est sûr ! Pour autant, une question s’impose : cette passion-là lui suffit-elle pour vivre ? La réponse est prosaïque, il faut bien le dire ! Pour pouvoir vivre de son travail d’artiste peintre, il lui faut « se vendre » aussi ! Alors, sa façon professionnelle de le faire est d’utiliser les réseaux sociaux et de créer un site dédié (en cours d’élaboration).

Il est midi. Yvelyne Tarbouriech ponctue notre entretien « L’ouverture aux autres regards est incontournable. Sans cela, les émotions ne s’échangent plus et se tarissent. Dommage ! »
Rendez-vous est pris dans «l’atelier ouvert » d’Yvelyne Tarbouriech à Nîmes ! N’oubliez pas de le noter !

* Pour toute demande ou renseignement, contact par email : tarbouriech.yvelyne@orange.fr

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