Arabesques : un festival coloré et chaleureux entre modernité et tradition

par
Partagez l'article !

Par Julie CadilhacPUTSCH.MEDIA/ Illustration Arnaud Taeron/ Pendant une semaine, Le domaine d’Ô se colore de tentes, le sol frissonne sous les babouches et les sabots des chevaux barbes et des dromadaires et les papilles s’extasient sous les makrouts, boules de neige, cornes de gazelle fondants. C’est l’heure du festival Arabesques! Ce vendredi 20 mai, les montpelliérains ont pu assister à une fantasia, pratique ancestrale où des cavaliers montant de magnifiques chevaux barbes reproduisent les charges guerrières, assauts et tirs spectaculaires des combats d’antan. Cette tbourida, sport traditionnel marocain, a été l’occasion d’un débat fort instructif avec, l’historien Jean-louis Gouraud qui a retracé l’histoire de l’utilisation du cheval barbe, l’historienne Agnès Carayon, spécialiste de la période Al Andalus qui a expliqué les techniques belliqueuses des Berbères Zénètes, de Nathalie Succarat, coordonnatrice du projet Fantasia, de la représentante marocaine de la Société Royale d’Encouragement du Cheval et des cavaliers de la fantasia.
Une pause à la médina ensuite où l’on peut déguster un thé, se faire réaliser un tatouage éphémère au henné par un artiste marocain spécialiste des arabesques et autres motifs floraux et géométriques, découvrir la calligraphie arabe avec Hassan Majdi.
Lorsque la nuit a déposé son voile mystérieux, c’est la Compagnie Al Andalous Danza qui a investi le plateau de l’amphithéâtre d’Ô pour le grand plaisir desNesma spectateurs. Nesma accompagnée de sa troupe de danseuses a proposé un voyage temporel au pays de la danse. Cette danseuse et chorégraphe espagnole, de renommée internationale, après avoir approfondi sa formation sur la danse orientale au Caire et avoir travaillé au sein du Ballet Folklorique National Egyptien, a fondé sa compagnie en Espagne. Rêves d’Andalousie est une invitation à la rêverie portée par des costumes superbes, des chorégraphies délicieuses et des interprètes aussi gracieuses que pétillantes. Lors de ce spectacle, huit siècles se succèdent dans un hommage touchant aux pionniers de l’art andalou. Deux musiciens ainsi qu’une chanteuse flamenco offrent des intermèdes plaisants aux ballets qui mêlent l’esprit andalou, la musique arabe et le flamenco. Rien ne manque à ce voyage artistique où l’humour apparait aussi en touches charmantes.
Une soirée imprégnée de rythmes entraînants, de beauté issue d’un mélange des folklores espagnol et arabe,, de délicatesse, de puissance et de séduction féminines dont on ressort émerveillé… rêves d'anlousie

Laissez votre commentaire

Il vous reste

0 article à lire

M'abonner à