Justin Halpern : une success story via Twitter

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Par Neila Latrous – BSCNEWS.FR / Vous connaissez forcément Justin Halpern. Ou du moins son compte Twitter : ShitMyDadSays, créé en août dernier et où Justin relate tous les jours les inepties et autres phrases hilarantes prononcées par son père. Près d’un million et demi de personnes suivent quotidiennement par ce biais les péripéties de la famille Halpern.

En quelques mois, le compte connaît un succès phénoménal. »ShitMyDadSays » est décliné en blog, en livre et consécration ultime en série télé diffusée à la rentrée par le channel américain CBS. L’histoire ? Un père, ancien docteur, dont le fils publie les citations souvent drôles sur Twitter. La série sera moins vulgaire que les tweets de Justin Halpern. Le titre lui-même a été modifié pour « Bleep My Dad Says », une version bien plus soft.

L’histoire de Justin est mine de rien assez incroyable. Au départ, c’est un loser. Diplômé d’une université de San Diego, il s’installe à Los Angeles pour devenir riche et célèbre et doit vite se rendre à l’évidence : il n’aura ni l’un ni l’autre. Il décide alors de quitter Hollywood pour s’installer avec sa copine. A peine le temps de rendre les clés de son appart qu’il apprend que sa compagne préfère qu’ils se séparent. A 28 ans, il décide alors de retourner vivre chez ses parents. Il écrit pour le webzine américain Maxim et ouvre le compte ShitMyDadSays pour noter les petites phrases prononcées par son père.

Justin Halpern voit alors son nombre d’abonnés croître de manière exponentielle et le succès taper à sa porte. En octobre 2009, l’éditeur Harper Collins l’appelle pour adapter le concept en livre. En novembre, Warner Bros le contacte pour un contrat télé. En février, le dernier chapitre du livre est écrit. En mars, le pilote du film est tourné. En mai, les droits de la série sont achetés par CBS et le livre paraît. Un mois après, il est numéro 1 des ventes selon le New York Times.
Justin Halpern

Justin Halpern

Le plus drôle, c’est que Justin avait toujours voulu devenir scénariste. A l’université, il écrivait déjà de faux scénarios de Seinfeld. A Los Angeles, il avait essayé d’envoyer quelques scénarios. Sans jamais se rendre compte que ce qui allait faire son succès était là, sous ses yeux, pendant des années : son père et ses phrases délirantes.

Morceaux choisis :

« I didn’t say you were ugly. I said your girlfriend is better looking than you, and standing newt to her, you look ugly » : « Je ne dis pas que tu es moche. Je dis que ta petite amie est plus belle que toi, et qu’à côté d’elle, tu as l’air moche ».

« Look, we’re basically on earth to shit and fuck. So unless your job’s to help people shit or fuck, it’s not that important » : « Ecoute, on est sur terre pour chier et baiser. Donc à moins que ton job soit d’aider les gens à chier ou baiser, ce n’est pas si important que ça »

« Engagement rings are pointless. Indiens gave cows… Oh sorry, congrats on proposing. We good now ? Can I finish my indian story ? » : « Les bagues de fiançailles, ça n’a aucun sens. Les indiens donnaient des vaches. Oh pardon, félicitations pour vos fiançailles. Maintenant que c’est fait, je peux finir mon histoire d’indiens ? »

Pour en savoir plus : l’article du La Times Blog et interview de Justin Harpern

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